Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 8 novembre 2022, point 16 de l'ordre du jour

Texte déposé

Depuis 2019, les quartiers nord et sud de Chavannes-près-Renens vivent des expériences participatives utiles, qui ont permis à leurs habitantes et habitants – malgré la terrible pandémie - de préserver santé et sociabilité. Dans une commune à la réputation de cité-dortoir, une meilleure écoute des envies et des besoins mais aussi l’attention portée aux ressources des gens ont favorisé l’implication de nombreuses personnes dans une douzaine d’activités largement autogérées : local de quartier, ateliers de lecture ou mosaïque, promotion d’un marché local, club des jeunes, café avec la police, lieu de tri et collecte de déchets, place de loisirs, terrains multisports, permaculture, etc.

 

L’Etat de Vaud a judicieusement soutenu durant trois ans ce foisonnement de rencontres et d’échanges entre toutes générations, qui rapprochent habitant.e.s, élu.e.s et professionnel.le.s de l’administration communale. Les réalisations donnent confiance et contribuent à la cohésion sociale comme à la santé psychique et physique des unes et des autres. Les résultats du projet sont d’ailleurs attestés par une enquête longitudinale[1] de l’Université de Lausanne.

 

Désormais, le site www.causecommune.ch met à disposition les reflets des activités menées par des centaines de personnes, les témoignages filmés, les méthodes et outils utilisés pour y parvenir, les guides susceptibles d’inspirer d’autres actrices et acteurs. A commencer par l’ouest lausannois, plusieurs communes souhaitent tirer parti de ces meilleurs éléments et favoriser la participation du plus grand nombre pour le bien-être de chacun.e.

 

Je pose dès lors les questions suivantes au Conseil d’Etat :

  1. Le gouvernement évalue-t-il favorablement les expériences menées par les habitantes et habitants chavannois ?
  2. Peut-il contribuer à communiquer les premiers résultats et instruments du projet participatif aux autres communes vaudoises ?
  3. Peut-il financer la diffusion du concept par les canaux ciblés pertinents ?
  4. Quelles prestations complémentaires peut-il soutenir, afin de faire bénéficier d’autres localités de ce projet orienté vers la cohésion sociale et la santé ?

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[1]Cause commune - Rapport d’enquête longitudinale, 2e enquête 2021-2022, centre LIVES, université de Lausanne, novembre 2022

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Claude Nicole GrinVER
Géraldine DubuisVER
Vincent BonvinVER
Martine GerberVER
Isabelle FreymondSOC

Document

22_INT_159-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Pierre Zwahlen (VER) —

Depuis 2019, les quartiers nord et sud de Chavannes-près-Renens vivent des expériences participatives utiles, qui ont permis à leurs habitantes et habitants, malgré la terrible pandémie, de préserver santé et sociabilité. L’Etat de Vaud a judicieusement soutenu durant trois ans ce foisonnement de rencontres et d’échanges entre toutes les générations, qui rapprochent habitantes et habitants, élues et élus, et professionnels et professionnelles de l’administration communale. Les résultats du projet sont attestés par une étude longitudinale de l’Université de Lausanne (UNIL) publiée le 1er novembre dernier. Désormais le site www.causecommune.ch met à disposition le reflet des activités menées par des centaines de personnes, les témoignages filmés, les méthodes et outils utilisés pour y parvenir, et les guides susceptibles d’inspirer d’autres actrices et acteurs, en particulier publics.

Dès lors, je pose les questions suivantes au Conseil d’Etat :

  1. Le gouvernement évalue-t-il favorablement les expériences menées par les habitantes et habitants chavannois ?
  2. Peut-il contribuer à communiquer les premiers résultats et instruments du projet participatif aux autres communes vaudoises ?
  3. Peut-il financer la diffusion du concept par des canaux ciblés pertinents ?
  4. Quelles prestations complémentaires peut-il soutenir afin de faire bénéficier d’autres localités de ce projet orienté vers la cohésion sociale et la santé ?
Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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