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Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 8 mars 2022, point 6 de l'ordre du jour

Texte déposé

Depuis le début de la législature, l’Office cantonal d’orientation professionnelle (OCOSP), sous l’égide de la Direction générale de l’enseignement obligatoire, a mis en place différentes mesures de soutien à disposition des enseignants et des élèves pour une « approche du monde professionnel » (AMP), parmi lesquelles il convient de citer le recours à des personnes de référence pour renforcer l’attrait de la formation professionnelle dès l’école obligatoire. Dans ce cadre, des référentes et des référents ont été désignés dans chaque établissement dès la rentrée scolaire de 2019.

Il s’agit pour l’essentiel d’enseignants ou de doyens, dont les tâches consistent à mieux informer, coordonner les efforts des différents interlocuteurs et animer des actions en faveur des choix de formation. L’objectif poursuivi consiste à mieux informer les élèves de voie générale et pré-gymnasiale sur les filières de formations professionnelles. S’il faut saluer l’intérêt manifesté par le Conseil d’Etat à la formation duale et les initiatives prises pour sensibiliser les élèves à cette voie, les associations en lien avec la formation professionnelle, dont je fais partie, ont constaté différents problèmes « sur le terrain » que je résume ci-après :

 

  • beaucoup de personnes de référence « AMP » sont issues du sérail académique et connaissent peu ou pas le monde professionnel ;
  • les milieux professionnels peinent à avoir des impulsions de leur part, ce qui se traduit par la baisse constante du taux des entrées directes en apprentissage (environ 20 % en comparaison du taux d’entrée au gymnase qui se situe aux alentours des 50 %), qui est très bas par rapport à d’autres cantons

 

Fondé sur ce qui précède, j’ai l’honneur de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :

 

1. Quand le Conseil d’Etat ou la direction générale compétente vont-ils tirer un premier bilan de ces mesures ?

 

2. Parmi les pistes de réflexion, le Conseil d’Etat ou la direction générale compétente ne devraient-ils pas procéder à un sondage auprès des personnes de référence concernées, notamment afin d’examiner si elles sont à l’aise avec ces nouvelles tâches ?

 

3. Comment l’autorité compétente envisage-t-elle une plus grande ouverture des établissements scolaires au monde professionnel ? Et à ce sujet, pourquoi la Motion 17_003 d’Aurélien Clerc est-elle toujours sans réponse à ce jour ?

 

4. La dénomination du nom de la filière scolaire « voie générale » n’est pas des plus judicieuses pour promouvoir la formation duale. Comment le Conseil d’Etat envisage-t-il d’y remédier ? Par exemple en renommant cette filière en « voie pré-professionnelle » une dénomination beaucoup plus concrète.

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Daniel DeveleyPLR
Anne-Lise RimePLR
Marion WahlenPLR
Georges ZündPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Gérard MojonPLR
Pierre-André RomanensPLR
Carole DuboisPLR
Jean-François CachinPLR
Philippe GermainPLR
François CardinauxPLR
Guy GaudardPLR
Pierre-François MottierPLR
Catherine LabouchèrePLR
Bernard NicodPLR
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Nicolas BolayUDC
Jean-Daniel CarrardPLR
Olivier PetermannPLR
Carole SchelkerPLR
Florence Bettschart-NarbelPLR
Rémy JaquierPLR
Pierre VoletPLR
Dylan KarlenUDC
Aurélien ClercPLR
Nicolas SuterPLR
Maurice NeyroudPLR
Florence GrossPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Alain BovayPLR
Sergei AschwandenPLR
Claude MatterPLR

Document

22_INT_31-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Patrick Simonin (PLR) —

Mon interpellation porte sur l’orientation en milieu scolaire et sur les filières de formation professionnelle. Depuis le début de la législature, il y a eu des intentions et quelques actions, notamment une approche du monde professionnel par des référents. Toutefois, cela peine à porter ses fruits et l’écart se creuse entre le nombre d’entrées directes en apprentissage — environ 20 % des élèves — et celles d’entrée au gymnase — environ 50 % des élèves. Notre système de formation duale, envié, en souffre malgré l’effort des associations professionnelles. Je déclare mes intérêts comme directeur de la formation à la Fédération vaudoise des entrepreneurs. De nombreux secteurs souffrent du manque de main d’œuvre qualifié. C’est donc le moment de poser quelques questions :

  • Les référents sont-ils à l’aise avec ces nouvelles tâches ?
  • Pourquoi la motion d’Aurélien Clerc de 2017 (17_MOT_003) demandant une plus grande ouverture des établissements scolaires au monde professionnel est-elle toujours sans réponse à ce jour ?
  • Puisqu’il existe la voie prégymnasiale, pourrait-on remplacer la voie générale par une « voie préprofessionnelle » ?

Je remercie d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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