Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 8 novembre 2022, point 15 de l'ordre du jour

Texte déposé

Nous apprenons qu’une professeure d’économie écologique à l’Université de Lausanne, ayant participé au troisième groupe de travail du GIEC s’est montrée active lors d’un blocage de la circulation, le mardi 11 octobre 2022 à 08:45 à Berne.

 

Elle est allée jusqu’à se coller la main sur la chaussée. Corollaire, il ressort que cette personne milite dans les rangs d’Ensemble-à-Gauche, d’Extinction-Rebellion et de Renovate Switzerland, qui cause grand désordre sur les routes de notre pays.

 

Ces actions ne feront pas réagir les Autorités fédérales pour de nombreuses raisons, notamment financières. Tout au plus, elles créeront des situations conflictuelles avec les citoyens innocents pris en otage ou avec la police du lieu.

 

On peut également remarquer que les bouchons volontairement créés sont de nature à avoir de très graves conséquences sur la vie humaine ou les biens, en empêchant une ambulance ou les pompiers d’accéder à un lieu de sinistre.

 

Il est à relever que cette personne en décembre 2021 avait participé au salissage du hall de l’UBS et avait été déjà condamnée à cette occasion. De même, son nom apparaît également dans la pétition contre Holcim où elle a soutenu la ZAD d’Eclépens et elle a été vue dans des manifestations non-autorisées d’Extinction-Rebellion.

 

Elle a déclaré, dans les colonnes du journal 20 minutes « Je suis ici en tant que maman, en tant que citoyenne, en tant qu’enseignante et en tant que scientifique. » En tant que maman, je ne suis pas certain que de participer à des manifestations interdites, soit de nature à former ses enfants à la citoyenneté.

 

En tant que citoyenne, comme elle le prétend, elle devrait passer par la voie démocratique pour faire valoir ses idées. Enfin, son attitude hors-la-loi, peut largement faire douter de la sincérité de ses travaux, politiquement orientés. 20 Minutes – « Contactée par nos soins, Géraldine Falbriard, attachée de presse de l’UNIL, rappelle que « l’Université de Lausanne soutient l’engagement public de ses universitaires ».

 

Elle ajoute cependant que les questions que pose la désobéissance civile sont « complexes ». Cette attitude de l’UNIL me laisse perplexe et j’ai peine à comprendre le peu d’engagement de cette école par rapport aux lois en vigueur.

 

Je tiens à mentionner que Madame la professeure est rétribuée en tant que professeur ordinaire de l’UNIL et la classe salariale pour ce poste varie entre 12'500 fr. et 15'000 fr. par mois, 13ème salaire compris, payé sur la bourse des citoyens à qui elle fait du tort en bloquant les routes.

 

A mon sens, elle a le droit d’avoir les opinions qu’elle souhaite, mais pas celui de transgresser la loi en faisant usage de sa notoriété et de celle de l’Université de Lausanne. De toute évidence, elle ternit la réputation de cette institution et celle de tout le fonctionnariat vaudois.

 

En conséquence, je pose la question suivante au Conseil d’État, à savoir :

 

Q1. Quel est la position du Conseil d’État face à ces formes de résistance qui consiste à refuser d'obéir aux lois ou aux jugements d'ordre civil de la part de membres du personnel de l’État ou de l’UNIL, établissement financé par l'argent publique.

 

Je remercie le Conseil d’État, pour sa réponse éclairée.

 

Nicola Di Giulio

Député

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Grégory BovayPLR
Thierry SchneiterPLR
Denis DumartherayUDC
Fabrice MoscheniUDC
Loïc BardetPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Laurence BassinPLR
Fabrice TannerUDC
Nicolas BolayUDC
Mathieu BalsigerPLR
Sylvain FreymondUDC
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Marc MorandiPLR
Yann GlayreUDC
John DesmeulesPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Georges ZündPLR
Fabrice NeyroudUDC
Pierre-André RomanensPLR
Jean-François ThuillardUDC

Document

22_INT_158-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Nicola Di Giulio (UDC) —

Nous apprenons qu’une professeure d’économie écologique à l’Université de Lausanne (UNIL) ayant participé au troisième groupe de travail du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) s’est montrée active lors d’un blocage de la circulation, le mardi 11 octobre 2022, à 8h45, à Berne. Elle est même allée jusqu’à se coller la main sur la chaussée ! Or, cette personne milite dans les rangs d’Ensemble à Gauche, d’Extinction Rebellion et de Renovate Switzerland, qui causent de grands désordres sur les routes de notre pays. Ces actions créent des situations conflictuelles avec les citoyens pris en otage. En tant que citoyenne, elle devrait bien évidemment passer par la voie démocratique pour faire valoir ses idées. Dès lors, son attitude hors la loi peut largement faire douter de la sincérité de ses travaux, politiquement orientés. Elle a le droit d’avoir les opinions qu’elle souhaite, mais pas celui de transgresser la loi en faisant usage de sa notoriété et de celle de l’UNIL. De toute évidence, à mon sens, elle ternit la réputation à la fois de cette institution et de tout le fonctionnariat vaudois. C’est pourquoi je demande au Conseil d’Etat quelle est la position face aux formes de résistance qui consistent à refuser d’obéir aux lois et aux jugements d’ordre civils, de la part de membres du personnel de l’Etat ou de l’UNIL – un établissement financé par le canton, je vous le rappelle.

Mme Séverine Evéquoz (VER) —

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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