Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 5 avril 2022, point 24 de l'ordre du jour

Document

Texte adopté par CE - R-CE INT Keller 20_INT_470 - publié

Transcriptions

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M. Vincent Keller (EP) —

Je remercie le Conseil d'Etat pour sa réponse à mon interpellation. En 2020, j’avais été approché par des associations qui s’inquiétaient de la situation dramatique des employées et des employés de l’économie domestique, en raison de leur situation financière, et ce, en regard de la pandémie de Covid. Il s’agissait particulièrement de femmes, sans papiers pour beaucoup, des employé-e-s qui se sont retrouvé-e-s du jour au lendemain sans ressources financières, puisque leur employeur a fait le choix de les renvoyer chez elles et eux, au début de la pandémie, sans salaire, et ce, parfois, dans le mépris du droit du travail qui force un employeur à protéger ses employés et à leur verser un salaire.

Dans sa réponse à mon interpellation, le Conseil d'Etat a rappelé leurs devoirs aux employeurs ; ce que je salue. Je me demande si ce rappel a porté ses fruits. Les employé-e-s de l’économie domestique n'ont eu parfois d’autre choix que de se tourner vers des services offerts par le Centre social protestant (CSP), Caritas, ou les églises, qui ont accompli un travail assez gigantesque, salué par le Conseil d'Etat, puisqu’il a créé un fonds spécial Coronavirus avec ses institutions ; ce que je salue aussi. Citons encore « le report d’examen des situations financières des administrés qui sollicitaient la prolongation de leur autorisation de séjour », de la part du Service de la population (SPOP) – phrase tirée du rapport du Conseil d'Etat – puisque celle-ci est directement liée à une éventuelle dépendance de l’administré à l’aide sociale. Vous connaissez mon avis sur la question, je préférerais largement que le SPOP suspende définitivement l’examen des situations financières de celles et ceux qui souhaitent rester ici et y travaillent, mais qui parfois ont besoin d’une aide financière, parce qu’ils perdent leur travail comme n’importe quel citoyen « en règle ».

Finalement, dans le travail de notre noble institution, il y a un temps court pour les questions orales et le temps long des interpellations ; nous l’avons vu précédemment dans le cadre de la réponse de notre canton à la pandémie Covid 19. Mon interpellation en faisait partie, et j’admets que mon choix d’objet parlementaire n’était pas opportun ; il y avait néanmoins urgence – dont acte.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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