Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 15 février 2022, point 4 de l'ordre du jour

Texte déposé

Il avait été long et difficile de faire admettre la légalité de l'interruption de grossesse pourtant si nécessaire, ne serait-ce que pour voir disparaître les avortements clandestins.

Mais les adversaires ne désarment pas,la preuve fournie par deux interventions parlementaires aux Chambres fédérales

 

Il nous semble nécessaire de faire le point, en posant au Conseil d'Etat les questions suivantes :

 

1.Sur les 10 dernières années, quelles enseignements tire-t-on de la mise en place des textes légaux ?

2. A-t-on vu disparaître le "tourisme de l'IVG", comme nous pouvions le vivre dans notre canton avant l'introduction de la loi  ?

3.Quelle influence cela a-t-il eu ou a, sur  l'activité des planning familiaux ?

4.Le Conseil d'Etat a-t-il connaissance de milieux importants dans notre canton, prêts à remettre en cause l'essence de la loi ?

5.Que représenterait pour nos institutions, un retour en arrière ?

 

Je remercie le Conseil d'Etat pour ses réponses.

Conclusion

Souhaite développer

Document

22_INT_24-Texte déposé

Transcriptions

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M. Philippe Vuillemin (PLR) —

Je souhaite donner un coup de projecteur sur ce qui ne semble plus être du tout un problème, soit la reconnaissance de la légalité de l’interruption de grossesse. Si j’indique que rien n’est gravé dans le marbre, c’est que j’ai appris avec une grande surprise que deux conseillères nationales étaient revenues sur le sujet. Se pose dès lors la question de la pertinence de la loi votée en son temps – ce qui ne nous surprend pas avec ce qui se passe outre-Atlantique. A titre préventif, je pose quelques questions au Conseil d’Etat afin que l’on dresse un bilan, car je ne souhaite pas que l’on revive dans notre canton ce que l’on a vécu avant l’adoption de la loi, soit un tourisme de l’interruption de grossesse. Cette crainte fait d’ailleurs l’objet d’une deuxième question. J’ai posé cinq questions et j’attends avec plaisir les réponses du Conseil d’Etat, qui seront peut-être utiles dans un avenir plus proche qu’on ne le croit.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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