Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 25 mai 2021, point 4 de l'ordre du jour

Texte déposé

 

 

Grand Conseil

Secrétariat général

Pl. du Château 6

1014 Lausanne

 

 

Interpellation

 (formulaire de dépôt)

 

A remplir par le Secrétariat du Grand Conseil

 

N° de tiré à part : ___________________

 

 Déposé le : ________________________

 

 Scanné le : ________________________

 

 

 

 

L’utilisation d’appareils électroniques est aujourd’hui omniprésente et facilite grandement  la vie de bon nombre de nos concitoyennes et concitoyens. Pour ne citer que quelques exemples, on peut payer son repas au restaurant ou un billet de transport public, s’acquitter du montant de sa place de parking ou de ses courses à l’aide d’un téléphone potable.

 

L’entreprise Swisscom a, depuis les années 2000, presque entièrement débarrassé du paysage urbain des cabines téléphoniques sous-utilisées et quelques communes vaudoises n’utilisent dès lors plus de bulletins de versement à déposer sur les pare-brise des véhicules mal stationnés, mais des amendes contenant un QR code. Certains services, achats de marchandises, informations ou réclamations doivent dorénavant s’effectuer exclusivement par internet.

 

Ces mesures, conséquences d’innovations technologiques, ayant parfois pour but d’économiser des frais superflus aux entreprises concernées, discriminent une frange non négligeable de la population, notamment du troisième âge, mais pas uniquement.

 

Les personnes ne disposant pas de téléphone portable, d’ordinateur personnel ou de carte de crédit rencontrent de plus en plus de difficultés à effectuer certaines tâches dans leurs activités quotidiennes.

 

Récemment on apprend par les médias que les transports publics lausannois envisagent de démonter des automates à billets car, peu utilisés, ils ne seraient économiquement plus rentables.

 

Je pose donc au Conseil d’Etat la question suivante :

 

Le Conseil d’Etat peut-il intervenir auprès des compagnies de bus afin que les personnes ne disposant pas de téléphone portable puissent encore utiliser les transports publics ?

 

Je remercie le Conseil d’Etat de sa réponse
 

 

 

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Nicolas BolayUDC
Marc VuilleumierEP
Dylan KarlenUDC
Valérie InduniSOC
Anne-Sophie BetschartSOC
Muriel Cuendet SchmidtSOC
Olivier GfellerSOC
Sébastien CalaSOC
Salvatore GuarnaSOC
Jean-Marc Nicolet
Cédric EchenardSOC
Cendrine CachemailleSOC
Sacha SoldiniUDC
Alexandre RydloSOC
Olivier Epars
Pierre ZwahlenVER
Werner RiesenUDC
Cédric WeissertUDC
Delphine ProbstSOC
Muriel ThalmannSOC
Jean TschoppSOC
Stéphane BaletSOC
Jean-Claude GlardonSOC
Claire Attinger DoepperSOC
Léonard Studer

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Yves Paccaud (SOC) —

En préambule, je déclare mes intérêts : je suis membre du comité de l’AVIVO (Association des vieillards, invalides, veuves et orphelins), section Morges. L’utilisation d’appareils électroniques est omniprésente et facilite la vie de nombre de nos concitoyennes et concitoyens. Si prendre un billet de bus via un téléphone portable est aisé, pour un grand nombre de gens, il n’en est pas de même pour une autre partie de la population. Certaines personnes ne possèdent pas de téléphone portable ou, si elles en possèdent un, il n’est pas relié à un compte bancaire ou postal. Les cabines téléphoniques sous-utilisées ont pratiquement disparu du paysage urbain, ce qui peut engendrer des problèmes lorsque la batterie de notre smartphone est à plat. Certains services, comme l’achat de marchandises, des informations ou des réclamations, s’effectuent exclusivement par internet. Ces mesures, conséquences d’innovations technologiques ayant parfois pour but de faire économiser aux entreprises concernées des frais superflus, discriminent une frange non négligeable de la population, notamment du troisième âge, mais pas uniquement.

Nous luttons toutes et tous contre les discriminations liées au sexe, à la religion, à la couleur de peau, au handicap, à l’éducation, à l’âge ou à la capacité financière. Les personnes ne disposant pas de téléphone portable, d’ordinateur personnel ou de carte de crédit rencontrent toujours plus de difficultés à effectuer certaines tâches dans leurs activités quotidiennes. Récemment, les médias nous ont appris que les transports publics lausannois envisageaient de démonter des automates à billets, car étant peu utilisés, ils ne seraient économiquement plus rentables. Je pose donc au Conseil d’Etat la question suivante : peut-il intervenir auprès des compagnies de bus, afin que les personnes ne disposant pas de téléphone portable puissent encore utiliser les transports publics ? Je remercie d’avance le Conseil d’Etat de sa réponse.

Mme Sonya Butera (SOC) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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