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Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 17 mai 2022, point 2.2 de l'ordre du jour

Texte déposé

 

 


Le allégements d’horaire pour jeunes sportifs sont actuellement régis par des règles qui reposent sur l’appréciation subjective des directeurs d’établissements qui se basent sur leurs résultats, leur comportement scolaire et des critères sportifs figurant dans un document intitulé « critères sportifs pour obtenir un allégement d’horaire » que ce soit pour l’école obligatoire ou post-obligatoire. Ces critères reposent sur des résultats/classements de performance dont on peut douter de la pertinence alors que leur niveau de performance peut varier considérablement selon leur âge et leur physique.

 

Dans la mesure où les allégements d’horaires sont demandés exclusivement pour des périodes d’éducation physique, le nombre d’heures passées à pratiquer une activité sportive ne serait-il pas un critère plus adapté qui assurerait une égalité de traitement réelle, d’autant plus si la décision dépend d’une appréciation subjective, variable et parfois douteuse des directeurs/directrices. Actuellement, seule une certaine élite peut bénéficier de ces allégements. Les autres qui doivent suivre tous les entraînements de leur club sans aucune facilité, finissent souvent par se fatiguer et être bloqués dans leur progression.

 

Par ailleurs, on peine à comprendre les différences de critères selon les sports pratiqués, critères qui semblent être fixés par les fédérations sans que le Service de l’éducation physique et du sport (SEPS) cherche au maximum à les harmoniser et à les rendre cohérents, créant la aussi une inégalité de traitement suivant les sports pratiqués.

 

Dans ce contexte, je prie le Conseil d’Etat de bien vouloir répondre aux questions suivantes qui concernent aussi bien l’enseignement obligatoire que post-obligatoire :

 

1. A-t-il conscience que la situation actuelle en matière d’allégements d’horaire pour jeunes sportifs est inadaptée et devrait faire l’objet d’une réflexion de la part du SEPS pour favoriser une pratique sportive de haut niveau pas exclusivement pour une super-élite ?

 

2. A-t-il conscience que les critères des fédérations et l’appréciation subjective des directeurs/directrices créent des inégalités de traitement ?

 

3. Ne devrait-on pas remplacer les critères de résultats/classements par une attestation fournie par le club du nombre d’heures d’entraînement requis? Sinon, quelles mesures le Conseil d’Etat propose-t-il pour limiter cette subjectivité, ces inégalités de traitement et cette approche élitiste qui ne profite pas au développement de la pratique sportive ?

 

4. Quelle est la pratique pour les sports qui ne figure pas dans la liste du SEPS ?


Jérôme Christen, le 30 avril 2022

 

Conclusion

Ne souhaite pas développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Sergei AschwandenPLR
Jean-Louis RadiceV'L
Christine ChevalleyPLR
Cloé PointetV'L
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