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Les responsables français, italiens et suisses des enquêtes menées suite à la disparition des jumelles Alessia et Livia se sont rencontrés pour la deuxième fois le mercredi 30 mars à Lausanne, en Suisse. A cette occasion, les policiers et le procureur ont pu faire le point sur les investigations conduites à ce jour et sur les pistes à explorer dans les semaines à venir.
Mercredi 30 mars 2011, dès 14h00, une vingtaine de personnes représentant les enquêteurs français, italiens et suisses en charge des enquêtes ouvertes à la suite de la disparition des jumelles Alessia et Livia le 30 janvier dernier, se sont réunies à Lausanne pour la deuxième fois. Le procureur vaudois, Pascal Gilliéron, a participé à cette réunion qui a permis de faire un nouvel état des lieux des investigations menées à ce jour et des pistes qui peuvent encore faire l'objet de recherches.
Le parcours du père des jumelles a pu être détaillé grâce aux témoignages et aux éléments techniques découverts par les enquêteurs. Sa présence a été confirmée le 30 janvier à St Sulpice vers 13h00, puis à Préverenges (14h30), Morges (15h51), ensuite à Genève (16h15 - 18h00), dans les régions de Croix de Rozon en France (18h04) et de Lyon (19h38). Il a quitté l'autoroute A7 à Montélimar Nord à 20h55 dimanche soir, pour la reprendre le lendemain au même endroit à 08h44. Il a ensuite passé au péage de Lançon de Provence à 09h55, puis a été vu à Marseille le matin dans un parking (11h30) et une agence de voyage, à 12h45 devant un distributeur de billets de banque, puis de nouveau dans l'agence de voyage en début d'après-midi (13h00) où il a acheté trois billets pour se rendre en Corse à bord d'un ferry. Il a pris le bateau à 16h33 quittant Marseille à 18h35 pour se rendre à Propriano où il est arrivé le mardi matin 1er février à 06h30. Par la suite, il a été vu à Bastia le même jour à 15h57 où il a acheté un seul billet (15h45). Il a pris le bateau de 21h00 à destination de Toulon et est arrivé le mercredi à 07h00. Puis il a pris l'autoroute en direction de l'Italie à Nice Capitou à 09h13. Le père des jumelles a encore été vu dans le village de Vietri sul Mare, dans la région de Naples peu avant midi le jeudi 3 février. Enfin il s'est trouvé à Cerignola dès 20h00 où il a mis fin à ses jours à 22h47. La présence du père est confirmée par plusieurs images vidéo provenant de caméras de surveillance. Par contre celle de ses filles ne l'a été que par des témoignages à St Sulpice, Préverenges, Genève, sur le bateau entre Marseille et Propriano et en Corse. Les images prises à Nice Capitou le mercredi matin indiquent qu'Alessia et Livia ne se trouvaient pas dans l'habitacle de la voiture de leur père.
Les examens scientifiques effectués sur les objets prélevés au domicile du père des jumelles n'ont pas révélé la présence d'une quelconque substance toxique ou létale à la villa de St-Sulpice. De même les recherches techniques effectuées à bord du ferry Scandola, dans la cabine du bateau, utilisée et nettoyée à plusieurs reprises après leur passage, n'ont donné aucune indication sur la présence du père ou des fillettes à ce jour. Le lundi matin, le père a prélevé 7'250.- € lors de sept opérations successives entre 12h36 et 13h25 à Marseille. Les enquêteurs ont établi que le père a dépensé 650.- € (ferries, parking et repas) et qu'en tenant compte de la somme de 6'055.- € retrouvée sur lui et dans les courriers, il disposait d'environ 550.- € pour ses autres dépenses (essence, péage, repas et gîte). Les enquêteurs suisses ont effectué des recherches sur l'ensemble des comptes que le père avait ouverts sur Internet (fournisseurs de service et réseaux sociaux) ainsi qu'auprès de l'ensemble de ses contacts e-mail et téléphoniques. Ces recherches n'ont pas mis en évidence d'éléments utiles à l'enquête. Les recherches menées sur la puce du GPS, retrouvée près de la gare de Cerignola, par le fournisseur aux Etats-Unis, n'ont pas permis de récupérer des données exploitables. Les résultats des analyses du fournisseur de la puce en Corée ne sont pas encore connus des enquêteurs italiens. Les recherches ADN sur le stylo de la compagnie "La Méridionale" découvert sur le ballast à Cerignola n'ont pas donné de résultat à ce jour.
Le procureur suisse en charge de l'enquête a précisé que les coûts n'ont pas eu d'influence sur les décisions concernant des procédés d'investigation et d'enquête apparus comme pouvant être utiles à faire avancer les recherches.
La police française a effectué de très nombreux contrôles dans les hôtels de la région de Montélimar afin de retrouver la trace du père et des jumelles durant la nuit de dimanche à lundi, sans succès pour l'instant. De même, toutes les stations services autoroutières entre la Suisse et la frontière italienne ont été contactées par la police française, ne permettant pas d'établir la présence du père, des fillettes ou de sa voiture.
A ce stade de l'enquête, la piste Corse reste privilégiée, mais en l'absence de preuve formelle, toutes les autres hypothèses sont également examinées par les policiers suisses, français et italiens. Les investigations se poursuivent afin d'établir l'emploi du temps du père, ainsi que son parcours dans la région de Montélimar et en Corse notamment.
Scomparsa di Alessia et Livia - Punto della situazione del 30 marzo 2011
I responsabile francesi, italiani e svizzeri delle inchieste condotte al seguito della scomparsa delle gemelle Alessia e Livia si sono incontrati per la seconda volta il mercoledì 30 marzo a Losanna, in Svizzera. Durante quest'incontro, i poliziotti ed il procuratore hanno potuto fare il punto sulle investigazioni già condotte e sulle piste ad esplorare nelle prossime settimane.
Mercoledì 30 marzo 2011, dalla ore 14, una ventina di persone che rappresentano gli inquirenti francesi, italiani e svizzeri incaricati delle inchieste aperte al seguito della scomparsa delle gemelle Alessia e Livia il 30 gennaio scorso, si sono riuniti a Losanna per la seconda volta. Il procuratore vodese, Pascal Gilliéron, ha partecipato a questa riunione che ha permesso di fare un nuovo punto della situazione sulle indagini già svolte e sulle piste che possono essere ancora oggetto di ricerche.
Il percorso del padre delle gemelle è stato documentato grazie alle testimonianze ed agli elementi tecnici scoperti dagli inquirenti. La sua presenza è stata confermata il 30 gennaio a St Sulpice verso le ore 13, poi a Préverenges (ore 14.30), Morges (ore 15.51), poi a Ginevra (ore 16.15 - 18.00), nelle regioni di "Croce di Rozon" in Francia (ore 18.04) e di Lione (ore 19.38). Ha lasciato l'autostrada A7 a Montélimar Nord alle ore 20.55 domenica sera, per riprenderla l'indomani allo stesso luogo alle ore 08.44. È passato poi al pedaggio di Lançon de Provence alle ore 09.55, e poi è stato visto a Marsiglia la mattina in un parcheggio (ore 11.30) ed in un'agenzia di viaggio, davanti ad un distributore di banconote alle ore 12.45, poi di nuovo nell'agenzia di viaggio all'inizio del pomeriggio (ore 13.00) dove ha acquistato tre biglietti per rendersi in Corsica a bordo di un traghetto. Ha imbarcato sul traghetto alle ore 16.33 lasciando Marsiglia alle ore 18.35 per rendersi a Propriano dove è arrivato il martedì mattina, 1 febbraio alle ore 06.30. E stato visto a Bastia lo stesso giorno alle ore 15.57 dove ha acquistato un biglietto solo (ore 15.45). Ha preso il traghetto alle 21.00 per arrivare a Tolone il mercoledì alle ore 07.00. Poi ha preso l'autostrada in direzione dell'Italia a Nizza Capitou alle 09.13. Il padre delle gemelle è stato visto ancora nel villaggio di Vietri sul Mare, nella regione di Napoli poco prima mezzogiorno il giovedì 3 febbraio. Infine si è trovato a Cerignola dalle ore 20.00 dove si è suicidato alle 22.47. La presenza del padre è confermata da parecchi immagini video che provengono dalle telecamere di sorveglianza. La presenza delle bambine è stata invece confermata solamente sulla base di testimonianze a St Sulpice, Préverenges, Ginevra, sul traghetto tra Marsiglia e Propriano ed in Corsica. Le immagini prese a Nizza Capitou il mercoledì mattina indicano che Alessia e Livia non si trovavano nell'abitacolo dell'automobile del padre.
Gli esami scientifici effettuati sugli oggetti prelevati al domicilio del padre delle gemelle non hanno rivelato la presenza di una qualsiasi sostanza tossica o mortale alla villa di St-Sulpice. Le ricerche tecniche effettuate a bordo del traghetto Scandola, nella cabina utilizzata e pulita a parecchi riprese dopo il loro passaggio, non hanno dato nessuna indicazione sulla presenza del padre o delle bambine fin'ora. Lunedì mattina, il padre ha prelevato 7.250 euro in sette operazioni successive tra le ore 12.36 e 13.25 a Marsiglia. Gli inquirenti hanno stabilito che il padre ha speso 650 euro (ferries, parcheggio e pasti) e che tenendo conto della somma di 6.055 euro ritrovata su lui e nelle poste, disponeva di circa 550 euro per le sue altre spese (benzina, pedaggio, pasto ed alloggio). Gli inquirenti svizzeri hanno effettuato delle ricerche sui conti che il padre aveva aperto su Internet (fornitori di servizio e reti sociali) così come sui suoi contatti e-mail e telefonici. Queste ricerche non hanno messo in evidenza degli elementi utili all'inchiesta. Le ricerche fatte sul micro chip del GPS, ritrovato vicino alla stazione di Cerignola, dal fornitore negli Stati Uniti non hanno permesso di recuperare dei dati utili. I risultati delle analisi del fornitore del micro chip in Corea non sono ancora conosciuti degli inquirenti italiani. Le ricerche DNA sulla penna della compagnia "Il Meridionale" scoperto sui binari a Cerignola non hanno dato risultati fino ad adesso.
Il procuratore svizzero in carica dell'inchiesta ha precisato che i costi non hanno avuto alcuna influenza sulle decisioni concernenti i procedimenti delle investigazione e delle indagini che sono apparsi come potendo essere utili a fare avanzare le ricerche.
La polizia francese ha effettuato dei numerosi controlli negli alberghi della regione di Montélimar per ritrovare la traccia del padre e delle gemelle durante la notte di domenica a lunedì, senza successo per l'istante. Tutte le stazioni di servizio situate sull'autostrada tra la Svizzera e la frontiera italiana sono state contattate dalla polizia francese. Questi controlli non hanno permesso di stabilire la presenza del padre, delle bambine o della sua automobile.
A questo stadio dell'inchiesta, la pista "Corsica" è privilegiata, ma in assenza di prova formale, tutte le altre ipotesi sono esaminate anche dai poliziotti svizzeri, francesi ed italiani. Le investigazioni proseguono per stabilire l'impiego del tempo del padre, così come il suo percorso nella regione di Montélimar e particolarmente in Corsica.
Disappearance of Alessia and Livia, press conference 30 March 2011
French, Italian and Swiss investigators in charge of the case surrounding the disappearance of twins Alessia and Livia met for the second time Wednesday 30 March in Lausanne, Switzerland. The meeting allowed police officers and the chief investigator to bring each other up to date on the investigations being carried out and possible paths to take in the weeks to come.
Wednesday 30 March 2011, starting at 14:00, a group of some 20 persons, responsible for investigations in France, Italy and Switzerland after the disappearance of twins Alessia and Livia last 30 January, met in Lausanne for the second time. Pascal Gilliéron, the public attorney overseeing the investigation in canton Vaud in Switzerland, joined the meeting to bring up to date and share the various investigations carried out until now and to identify other possible threads that might be followed.
The route taken by the father of the twins has now been largely worked out thanks to details provided by witnesses and technical details uncovered by investigators. His presence in St Sulpice 30 January around 13:00 (1:00 pm) has been confirmed, then in Préverenges (14:30 / 2:30 pm), Morges (15:51 / 3:51 pm), then Geneva (16:15-18:00 /4:15 pm to 6:00 pm). He was then in the Croix de Rozon region in France (18:04 / 6:04 pm) and Lyons (19:38 / 6:38 pm).
He left the A7 autoroute at Montélimar Nord at 20:55 (8:55 pm) Sunday night, then got back on the autoroute at the same place the next morning at 08:44. He then went through the toll gate at Lançon in Provence at 09:55 and was seen in Marseille the same morning in a parking lot (11:30) and at a travel agency, at 12:45 in front of an ATM, bank teller machine, then again at the travel agency early in the afternoon (13:00 / 1:00 pm), where he bought three tickets for a ferry to Corsica.
He took the boat at 16:33 (4:33 pm), leaving Marseille at 18:35 to head to Propriano in Corsica, where he arrived the morning of Tuesday 1 February at 06:30. He was then seen in Bastia the same day at 15:57 (3:57 pm), where he bought a single ticket at 15:45 (3:45 pm). He took the 21:00 (9:00 pm) boat for Toulouse and arrived there Wednesday at 07:00 in the morning.
He then took the autoroute from Nice Capitou at 09:13, heading for Italy. The father of the twins was then seen in the village of Vietri sul Mare, near Naples, shortly before noon Thursday 3 February. He was then in Cerignola at 20:00 (8:00 pm) where he ended his life at 22:47 (10:47 pm). The father’s presence has been confirmed by a number of video images from surveillance cameras. The presence of the girls, however, has been confirmed only by witnesses: in St Sulpice, Préverenges, Geneva, on the boat between Marseille and Propriano and in Corsica. The images captured in Nice Capitou the Wednesday morning show that Alessia and Livia were not visibly inside their father’s car.
Forensic examinations carried out on the objects taken from the home of the twins’ father have given no indication of toxic or lethal substances at the house in St Sulpice. Forensic studies on the ferryboat, the Scandola, which was cleaned several times after their passage, have given no indication of the presence of the father and his daughters, up to now. The Monday morning, the father took €7,250 during seven different banking operations, one after another, between 12:36 and 13:25 in Marseille. The investigators have established that the father spent €650 on ferries, parking and meals); when the amount of money found on him and in envelopes that he mailed is taken into account (€6,055), he had about €550 for his other expenses (petrol, tolls, meals and lodging).
Swiss investigators have researched all the accounts that the father had opened on the Internet (service suppliers and social networks), as well as all his e-mail contacts and telephone calls. These have provided no elements of use to the investigation. Research into the GPS chip, found near the Cerignola train station, carried out by the supplier in the United States, has not provided any data that can be used. The results of an analysis by the supplier, but in Korea, have not yet been supplied to Italian police. The DNA on the pen marked La Méridionale, the name of the maritime company that runs the ferry line, discovered near the train tracks in Cerignola, have not provided any useful information up to now.
The Swiss investigating attorney in charge of the case noted that the cost of the investigations has not in any way influenced procedures used for the investigation and research, when these have appeared to be useful for carrying the investigation forward.
French police have carried out numerous checks in hotels in the Montélimar region in order to find any trace of the father and the twins during the night of Sunday to Monday, without any success at the moment. All the service stations along the autoroute, from the Swiss border to the Italian border, were contacted by the French police but this research, too, has turned up nothing that establishes the presence of the father, the girls or the father’s car.
At this stage in the investigation, the Corsica trail remains the primary one, but in the absence of any formal proof, all other hypotheses are also being examined by Swiss, French and Italian police. The investigations are continuing in order to establish precisely the father’s whereabouts, as well as the route he took, notably in the region around Montélimar and Corsica.