Depuis plusieurs années, l’oncologie se trouve au centre de multiples évolutions : les progrès scientifiques s’accélèrent, les coûts de développement augmentent et les ressources publiques doivent être gérées avec rigueur. Le bilan mené par les partenaires académiques et institutionnels a mis en évidence la nécessité de recentrer les moyens disponibles sur les recherches offrant les meilleures perspectives cliniques et d’adapter en conséquence l’organisation de la recherche en oncologie préclinique et en thérapies cellulaires du CHUV.
Cette réorganisation a des conséquences sur l’emploi, puisqu’elle concerne 50 postes, qui ne sont plus financés à terme. Le Conseil d’État ouvre donc la négociation d’un plan social, constituant la meilleure protection des collaboratrices et collaborateurs concernés par des suppressions de postes.
Le CHUV et l’UNIL ont d’ores et déjà identifié en leur sein les postes qui pourront être proposés aux personnes touchées par cette réorganisation, afin de maintenir autant d’emplois que possible.
Un plan social, tel que prévu dans la loi sur le personnel (LPers ; article 63), est activé, car de nature à accompagner au mieux l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs impliqués. Un plan social peut comprendre, selon le résultat des négociations, un dispositif d’accompagnement personnalisé, des mesures de mobilité, de formation et de reconversion, Cette démarche est entreprise dans un esprit de responsabilité et de respect envers celles et ceux qui portent la mission hospitalière et de recherche.
