La police ferme un salon de massage à Froideville

Mardi 5 mai 2009, la Police cantonale vaudoise a effectué une opération dans un établissement public où des femmes s'adonnaient illégalement à la prostitution. Cette mesure a été ordonnée par le Juge d'instruction dans le cadre d'une enquête instruite contre le tenancier, notamment pour exploitation de l'activité sexuelle de jeunes filles. La Police cantonale du commerce a procédé à la fermeture immédiate de l'établissement et le patron a été placé en détention préventive.

Mardi 5 mai 2009, en fin d'après-midi, les inspecteurs de la brigade des mineurs et des mœurs de la police de sûreté et plusieurs patrouilles de la gendarmerie, ont investi les locaux d'un établissement public de Froideville dans lequel des jeunes femmes s'adonnaient à la prostitution. Cette opération de police s'inscrit dans le cadre d'une enquête ouverte par le Juge d'instruction de l'arrondissement du Nord vaudois contre le tenancier, un Suisse de 73 ans, pour exploitation de l'activité sexuelle et encouragement à la prostitution (CPS 195), ainsi qu'infractions à la Loi sur la prostitution et d'abus de la détresse.

Les enquêteurs ont identifié cinq hôtesses, dont quatre ont déclaré ne jamais s'être prostituées avant leur arrivée en Suisse. Ces jeunes femmes, ressortissantes françaises âgées de 21 à 24 ans, étaient recrutées par le biais d'offres d'emploi de "barmaid", diffusées dans des journaux de l'Hexagone. Une fois arrivée en Suisse, les candidates découvraient qu'il ne s'agissait en fait pas d'un travail de serveuse mais bien de prostituée. Profitant de leur situation précaire, le tenancier a obtenue d'elles des faveurs sexuelles.

L'enquête ouverte par le Juge d'instruction a conduit à l'arrestation du patron de l'établissement et à sa mise en détention préventive. La Police cantonale du commerce a prononcé une mesure de fermeture du club. Les policiers étaient également accompagnés d'un inspecteur du service de la consommation et des affaires vétérinaires compétent pour effectuer un contrôle de salubrité. L'enquête se poursuit et doit permettre d'établir l'entier de l'activité délictueuse de cet exploitant. Elle est menée par la Cellule prostitution de la police de Sûreté.

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