Abbatiale de Romainmôtier : faute de soutien, l'Etat renonce à créer deux portes
Communiqué de presse
Publié le 02 mars 2004
Partenaire(s)
Après réexamen du projet de créer deux portes dans l'église et des réactions qu'il a suscitées, le Département des infrastructures a décidé d'y renoncer dans l'immédiat. L'absence de soutien à la création de ces deux portes a motivé ce choix, la qualité du projet élaboré par l'architecte mandaté par le Service des bâtiments, monuments et archéologie n'étant pas remise en question.
La mise à l'enquête publique pour l'ouverture de deux portes dans l'Abbatiale de Romainmô-tier avait suscité 15 oppositions et, dans un premier temps, la Municipalité de Romainmôtier-Envy avait refusé le permis de construire. Après l'accord de la Municipalité sur le principe de ces deux ouvertures, sous réserve de revoir leur matérialisation, une commission multipartite réunissant tous les partenaires (représentants de l'Etat, de la Municipalité, de la commission d'urbanisme, de la paroisse de Vaulion-Romainmôtier, de la société de développement et un expert fédéral) s'était réunie à plusieurs reprises afin d'élaborer un projet commun.
Le 22 décembre dernier, un communiqué du BIC annonçait qu'un accord avait été trouvé par la commission multipartite sur les derniers détails de matérialisation, à savoir le choix du cuivre oxydé et l'insertion d'un oeil de boeuf orienté sur les lieux symboliques du cloître, l'arbre et la fontaine. En janvier 2004, le permis de construire a été accordé et une convention a été signée entre l'Etat, la Municipalité et la paroisse à propos de l'accès pour les personnes handicapées, admettant dans le principe de réévaluer la problématique dans deux ans, si l'accès par la porte sise à côté de l'orgue posait un réel problème.
Malgré cet accord, la contestation contre la création de ces portes est demeurée vive. Au niveau politique, le projet a suscité une interpellation au Grand Conseil en mars 2003 et une lettre de plusieurs députés adressée au conseiller d'Etat François Marthaler, chef du Département des infrastructures.
Constatant le manque de soutien à ce projet de rétablissement des portes, dont la qualité n'est pas remise en question puisqu'il est l'aboutissement de la restauration de l'église et du cloître, le chef du Département des infrastructures a décidé de renoncer dans l'immédiat à ces ouvertures.
Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud
Renseignements pour la presse uniquement
- DINF, François Marthaler, chef du Département des infrastructures, tél. 021 316 70 01 Yves Golay, chef de la section travaux et énergie du Service des bâtiments, monuments et archéologie, tél. 021 316 73 17