La biodiversité dans le Chablais vaudois
Communiqué de presse
Publié le 13 octobre 2010
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Pour l'avant-dernière étape du parcours du canton à l'occasion de l'année internationale de la biodiversité, place à la reine des brisolées: la châtaigne. Un monde à découvrir sur le site www.vd.ch/biodiversite-chablais.
Le Chablais vaudois recèle de magnifiques et vastes châtaigneraies cultivées depuis des temps très anciens - vraisemblablement dès l'époque gallo-romaine. La châtaigne représentait alors un apport nutritionnel bienvenu. L'introduction de nouvelles cultures vivrières - la pomme de terre entre autres - amorce dès le 18e siècle la régression de la castanéiculture en maintes régions. En revanche, on constate aujourd'hui un net regain d'intérêt pour tout ce qui touche à nos châtaigneraies, patrimoine socioculturel marquant de notre région et nouvelle preuve des services que nous rendent les écosystèmes naturels.
Le châtaignier n'est en effet pas seulement un arbre de fruit, mais aussi un arbre à bois. Le bois de châtaignier se caractérise en particulier par sa résistance aux dégradations et à son aptitude à la fente. L'utilisation traditionnelle de ce matériau consistait en la production d'échalas et de piquets. Aujourd'hui, de nombreux propriétaires s'appliquent à promouvoir la culture de taillis de châtaignier afin de récolter de jeunes bois de qualité aptes à la fabrication d'ouvrages paravalanches, de bardeaux pour les toitures ou de tout autre ouvrage devant résister aux intempéries.
Au pied des contreforts du Chablais, les prairies sèches diversifient ce paysage boisé. Situées dans d'anciennes vignes et vergers délaissés depuis un demi-siècle, elles recèlent des espèces typiques aux noms aussi pittoresques que l'onosma de Suisse ou le samole de Valerand. Plus facilement reconnaissables, les lézards, sauterelles et criquets y prospèrent, grâce à l'entretien soigneux de ces milieux. Plus tôt dans la saison, on peut aussi admirer les prés fleuris sur les coteaux de Verschiez, d'Antagnes et du Montet, ainsi que sur les collines de Saint-Triphon et de Chiètres, qui par leur topographie particulière, favorisent la présence d'une biodiversité remarquable, qui annonce les richesses de la nature du Valais voisin.
Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud
Renseignements pour la presse uniquement
- DSE, Jacques Binggeli, inspecteur des forêts 2e arrondissement, Service des forêts, de la faune et de la nature (SFFN), 079 457 14 87 / Najla Naceur, conservatrice de la nature adjointe, SFFN, 079 829 46 26