Modernisation des systèmes d'alarme à la population
Communiqué de presse
Publié le 29 avril 2016
Partenaire(s)
Sauver des vies
Le canton de Vaud marque la fin du déploiement du nouveau système pour la transmission de l'alarme à la population, Polyalert. En collaboration avec l'Office fédéral de la protection de la population (OFPP), il est parvenu au terme de la modernisation de ces installations d'alerte. Les nouvelles technologies ont nécessité la migration vers un nouveau système plus performant et adapté afin de continuer de répondre à ses missions.
Une partie officielle a réuni ce jour à Gollion des représentants de la Confédération et du Canton. Elle visait à marquer la fin du déploiement de Polyalert. Décidé en 2009 par le Conseil fédéral, ce changement visait à relier les 4900 sirènes du pays à un même système de télécommande. Son installation dans le canton de Vaud a débuté en 2013 et s'est achevée dans les délais imposés par l'OFPP, le 31 décembre 2015.
Concrètement, les travaux de correction et de migration ont impliqué, dans le canton, des suivis et des réceptions de plus de 1500 chantiers. Le test des sirènes du 3 février 2016 a permis de démontrer l'efficacité et l'opérabilité du nouveau système, premier pilier de l'alarme à la population.
Depuis l'adoption, en 2004, de la loi sur la protection de la population, la gestion intégrée des risques est identifiée comme un élément prioritaire par les autorités cantonales vaudoises. La modernisation du système d'alarme à la population s'inscrit dans ce processus. Elle constitue un pan indispensable à la prévention et à la gestion de tout événement exceptionnel. Il est en outre primordial que la population soit un acteur proactif en situation particulière.
En effet, de nos jours, les risques de survenance d'un événement majeur sont exponentiels: la société moderne est toujours plus exposée aux dangers naturels et dépendante des ressources technologiques. Nombreux en sont les exemples: inondations de Suisse centrale en 2005 et du sud de la France en automne 2015, tempête Xynthia en 2010 (40 morts) ou l'accident de la centrale nucléaire de Fuskushima. Or, dans la gestion de ces événements, l'absence d'un système d'alarme à la population a coûté des vies humaines et impliqué des pertes financières et des dégâts considérables au patrimoine. Face à la fragilité et à la pluralité des outils de communication, les sirènes restent le moyen le plus fiable et sûr de transmettre l'alarme.
Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud
Renseignements pour la presse uniquement
- DIS, Denis Froidevaux, chef de Service de la sécurité civile et militaire, 021 316 51 01, denis.froidevaux@vd.ch