Pour un Centre de traitements psychiatriques à Yverdon-les-Bains
Communiqué de presse
Publié le 29 septembre 1999
Partenaire(s)
Votation cantonale du 24 octobre prochain
Le 24 octobre prochain, les Vaudois se prononceront sur le projet de construction d'un Centre de traitements psychiatriques, à Yverdon-les-Bains. Ce nouveau Centre doit desservir l'ensemble de la région du Nord Vaudois et ses 125'000 habitants. Il est destiné à remplacer l'actuel Hôpital psychiatrique de Bellevue, vétuste et devenu inadéquat. Le Conseil d'Etat appelle les citoyens vaudois à approuver ce projet.
Le projet de nouvel établissement a pour objectif essentiel d'améliorer les conditions d'accueil et de traitement des patients et de fournir aux équipes soignantes un outil conforme à la pratique actuelle de la psychiatrie. Il a été présenté aujourd'hui en conférence de presse par les conseillers d'Etat Claude Ruey, président du gouvernement, et Charles-Louis Rochat, chef du Département de la santé et de l'action sociale, accompagnés par le syndic d'Yverdon, Olivier Kernen.
Particulièrement vétuste, l'Hôpital psychiatrique de Bellevue, situé à la périphérie d'Yverdon-les-Bains, ne correspond plus aux normes actuelles, ni en matière de construction et de confort, ni en matière d'accueil et de traitement des patients. Son remplacement par le Centre de traitements psychiatriques, dont la construction est prévue à proximité du centre ville d'Yverdon-les-Bains, a d'ailleurs été adopté à l'unanimité par le Grand Conseil. S'il est soumis au vote des Vaudois le 24 octobre prochain, c'est en application du référendum financier obligatoire introduit dans la constitution vaudoise en novembre 1998. Selon cette disposition, toute décision du Grand Conseil entraînant une dépense supérieure à 20 millions de francs doit être soumise au peuple. Or, le projet de Centre coûtera 21'620'000 francs, un montant comparable à celui de constructions similaires récentes.
Le nouveau Centre de traitements psychiatriques permettra de répondre aux besoins des patients et à la pratique actuelle de la psychiatrie. C'est d'autant plus important qu'environ un tiers de la population a recours un jour ou l'autre à la psychiatrie entendue au sens large.
L'implantation du nouveau bâtiment à proximité du centre ville répond d'ailleurs à la volonté de dédramatiser le recours à la psychiatrie. Hier, les patients étaient mis à l'écart de la société pendant de longues durées. Aujourd'hui, ils peuvent être soignés beaucoup plus rapidement et plus efficacement: la durée de leur séjour à l'hôpital diminue, le contact avec leurs proches joue un rôle important dans le processus thérapeutique, les structures ambulatoires prennent le relais de l'hôpital pour la suite des traitements. Il est donc essentiel que l'hôpital psychiatrique soit situé au centre de sa région, au c?ur du réseau sanitaire et des réseaux de transports publics.
Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud
Renseignements pour la presse uniquement
- Eric Toriel, Directeur des Institutions psychiatriques, Hospices cantonaux, 021/ 643 68 81