Représentations sur la famille et le couple : mariage, divorce et égalité à l'ordre du jour
Communiqué de presse
Publié le 06 octobre 2015
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Flash statistique
Aux yeux des Vaudoises et des Vaudois, le mariage est toujours d'actualité et le divorce n'est de loin pas un tabou. Si, dans l'opinion publique, l'activité professionnelle est importante pour tout un chacun, le modèle de l'homme à temps plein et de la femme à temps partiel reste le plus plébiscité. En ville cependant, les représentations sont plus égalitaires.
L'Enquête suisse sur les familles et les générations de 2013 mesure l'accord et le désaccord avec diverses affirmations touchant à la vie familiale. Les résultats vaudois de cette enquête par sondage montrent que six personnes sur dix ne pensent pas que le mariage soit une institution périmée. Les personnes interrogées sont cependant encore plus nombreuses, sept sur dix, à estimer justifiée une rupture quand les membres d'un couple sont malheureux, et cela même s'ils ont des enfants.
L'activité professionnelle, considérée comme un moyen de conserver son indépendance par 83 % des répondants vaudois, peut entrer en concurrence avec la vie familiale : 60 % pensent que les enfants souffrent si leur père est trop accaparé par son travail et plus de 40 % qu'un enfant en âge préscolaire souffre du fait que sa mère travaille.
En matière de rôles et compétences familiaux, l'opinion dominante met hommes et femmes sur un pied d'égalité. 70 % pensent que les partenaires doivent assurer conjointement l'entretien de la famille et 80 % que les tâches ménagères et éducatives doivent être partagées. Dans la pratique, les femmes accomplissent seules les tâches ménagères dans 60 % des couples. Ce qui explique sans doute pourquoi moins de 40 % des femmes se déclarent très satisfaites de la répartition des tâches au sein de leur couple contre plus de 70 % des hommes.
Quand on leur demande de choisir le modèle idéal de répartition des tâches professionnelles et domestiques au sein du couple, 40 % des Vaudoises et des Vaudois privilégient celui de l'homme à plein temps et de la femme à temps partiel. Chez les jeunes et dans les grandes villes, le modèle égalitaire des deux partenaires à temps partiel arrive en première position.
Par ailleurs, le numéro d'octobre du courrier statistique Numerus dresse un portrait de la fréquentation des garderies vaudoises, de la situation conjoncturelle du canton, de la hausse du taux de recyclage avec l'introduction de la taxe poubelle et finalement de la structure par âge de la population des communes.
Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud
Renseignements pour la presse uniquement
- DFIRE, Ivan de Carlo, Statistique Vaud, 021 316 29 97