Cas suspects d’intoxications involontaires au GHB
Cas suspects d’intoxications involontaires au GHB
Dans une interpellation, la députée Alice Genoud se fait l’écho de la vive inquiétude qui s’est manifestée durant l’été 2020 sur les réseaux sociaux et dans les médias au sujet de cas suspects d’intoxications involontaires au GHB à des fins de soumission chimique. Dans sa réponse, le Conseil d’Etat indique que deux cas confirmés de cet ordre ont été recensés depuis 2017. Il note que cette statistique n’est pas exhaustive, car toutes les victimes ne s’adressent pas systématiquement à un service d’urgences ou à la police. Il annonce que le GHB sera désormais systématiquement recherché pour toute situation nécessitant, à des fins médico-légales, une évaluation d’une modification du comportement. Le Conseil d’Etat explique également les modalités de prise en charge de ces situations. Il souligne que toute personne qui pense avoir été intoxiquée à son insu doit pouvoir être accueillie et prise en charge dans de bonnes conditions et sans jugement. S’agissant de la prévention, le Conseil d’Etat relève que des mesures adaptées sont déjà déployées sur le terrain grâce au programme NightLife Vaud. Elles seront renforcées avec l’organisation d’une campagne dédiée.
Renseignements complémentaires
DSAS, Hugues Balthasar, responsable de missions stratégiques, Direction générale de la santé, 021 316 44 63