13.02.2009

Agression au couteau à Ste-Croix

Jeudi soir, un requérant d'asile du foyer de Ste-Croix a donné un coup de couteau à un autre résidant. Blessé sérieusement, il a été secouru sur place et héliporté au CHUV, à Lausanne, par la REGA. L'auteur a été interpellé et conduit dans les locaux de la Police cantonale. Le Juge d'instruction a ouvert une enquête pénale.

Jeudi 12 février 2009, vers 22h00, une agression au couteau s'est déroulée dans les locaux du centre de requérants d'asile de Ste-Croix. Un résidant érythréen a donné un coup de couteau à un autre pensionnaire. Cette agression s'est déroulée alors que les protagonistes avaient déjà eu une altercation durant l'après-midi. Après avoir donné ce coup de couteau, l'agresseur s'est réfugié dans sa chambre où les gendarmes l'ont interpellé peu après. Il s'agit d'un requérant d'asile érythréen âgé de 20 ans. La victime, un requérant d'asile guinéen âgé de 18 ans, touchée à la poitrine, a été immédiatement secourue par les ambulanciers puis transférée au CHUV, à Lausanne, par la REGA. Son état est jugé sérieux mais ses jours ne sont pas en danger.

Cette agression a nécessité l'intervention d'une ambulance, d'un hélicoptère de la REGA, d'une patrouille du poste de gendarmerie de Ste-Croix, de deux patrouilles du Centre d'intervention régional d'Yverdon-les-Bains et de la brigade canine.

Le Juge d'instruction de l'arrondissement du Nord vaudois a ouvert une enquête pénale. Les investigations sont menées par les inspecteurs de l'identité judiciaire et de la région Nord de la police de sûreté.


Affaire de l’infiltration d’agents Securitas au sein d’Attac Suisse : le Juge d’instruction cantonal vaudois prononce un non-lieu

Par décision du 12 février 2009, le Juge d’instruction cantonal a prononcé un non-lieu dans l’affaire instruite sur plaintes de plusieurs membres de l’association Attac Suisse contre différents représentants des entreprises Securitas et Nestlé.

L’affaire avait été révélée le 12 juin 2008 par l’émission de la Télévision suisse romande (TSR) Temps Présent. Il apparaissait qu’une agente de Securitas agissant sous couvert d’un faux nom avait infiltré à partir de l’été 2003 pour le compte de Nestlé un groupe de travail de l’association Attac Suisse occupé notamment à la rédaction d’un ouvrage critique sur Nestlé.

L’enquête n’a pas mis en évidence d’infraction pénale commise par qui que ce soit ayant agi pour le compte de Securitas ou de Nestlé en l’état du droit pénal existant. Ni les dispositions du Code pénal suisse régissant la protection du domaine secret ou privé, ni la Loi sur la protection des données n’ont en particulier été violées en l’occurrence.

Il n’a pas été établi que l’une ou l’autre des deux « taupes » mises en place parSecuritas ait poursuivi son activité d’infiltration au-delà de décembre 2005, époque à laquelle Securitas a définitivement mis un terme à ces pratiques.

Les frais d’enquête ont été laissés à la charge de l’Etat.

L’ordonnance de non-lieu n’est pas définitive. Elle peut faire l’objet d’un recours tant par les parties que par le Ministère public.


Accident de la circulation à Yvonand - Appel à témoins

Une fillette s'élance pour traverser la route. Elle termine sa course à l'Hôpital.

Vendredi, 13 février 2009, vers 13h35, une fillette âgée de 8 ans, domiciliée au village, cheminait à la Grand'Rue, sur le trottoir de droit, en direction d'Yverdon. Peu après le Magasin Coop, dans des circonstances qui ne sont pas encore toutes établies, la jeune piétonne a entrepris de traverser la route, au moment où un automobiliste, habitant cette même localité, qui circulait sur cette artère dans la même direction, survenait derrière elle, à allure modérée. Malgré un freinage immédiat, la petite fille a été heurtée par l'avant de la Renault Mégane Scénique, et précipitée au sol.

Une amie de la famille de cette petite victime, survenue peu après sur les lieux, l'a prise en charge et emmenée à l'Hôpital d'Yverdon-les-Bains (EHNV), où elle reste en observation. Par chance, elle paraît ne pas avoir subi de lésion grave.

Une patrouille de Gendarmes du Centre d'Intervention Régional du Nord Vaudois (CIR NORD) a procédé au constat. Je Juge d'instruction de l'arrondissement du Nord Vaudois a ouvert une enquête.

Les témoins de cet accident, notamment le dame qui marchait sur ce même trottoir et s'est fait dépasser par la petite piétonne juste avant qu'elle ne s'élance sur la route, sont priés de prendre contact avec le Centre d'Intervention Régional du Nord Vaudois, 024 557 70 21, ou avec le Centre d'Engagement de la Police Cantonale (CET), au 021 644 81 00.

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