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25_INT_74 - Interpellation Jacques-André Haury et consorts - Juin : mois du rattrapage scolaire (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 3 juin 2025, point 5 de l'ordre du jour

Texte déposé

La maîtrise de l’orthographe par les élèves vaudois en fin de scolarité est à la fois inquiétante et inadmissible : la presse s’en est fait l’écho et le Chef du département l’a reconnu.

Par ailleurs, dans les gymnases vaudois, les cours des élèves de 1ère et de 2e années se terminent environ 3 semaines avant le début officiel des vacances scolaires. 

Ce sont donc plusieurs semaines d’enseignement qui sont perdues pour nos gymnasiens. De leur côté, les enseignants, doivent surveiller les examens, préparer et participer à des conférences des maîtres et corriger des épreuves d’examens. Cependant, durant cette période,  ils sont également déchargés d’enseigner aux élèves de 1ère et de 2e année. Certains enseignants, qui n’ont pas ou peu d’examens sont déchargés d’un nombre important d’heures d’enseignement.

 

On peut raisonnablement penser que ces trois semaines de juin pourraient être mises à profit pour combler les lacunes en français (orthographe, grammaire, vocabulaire).

Il conviendrait de faire passer à tous les élèves un test d’orthographe en fin d’année. Ainsi, les élèves qui le réussissent peuvent partir en vacances. Les autres bénéficieraient de cours qui se prolongent jusqu’à obtention d’un certain niveau d’exigences. Ces cours pourraient assez facilement être appuyés par des programmes d’IA. D’autres part, des exercices pourraient être également travaillés en classe et la personne en charge de la surveillance n’a pas nécessairement à être en possession d’une licence de français. Les enseignantes et enseignants sans examens à faire passer pourraient, par exemple, être mis à contribution. 

 

On peut imaginer un système analogue au secondaire I, sachant que, là aussi, le mois de juin présente des programmes qui n’ont plus d’enjeux « scolaires », attendu que les moyennes sont souvent bouclées bien avant la fin de l’année. Cela aurait pour conséquence de priver certains élèves d’activités plus « ludiques » pour travailler sur leur maîtrise du français, mais cela aurait pour bénéfice d’inculquer le goût de l’effort avec, comme récompense, de pouvoir retrouver des activités plus ludiques après avoir travaillé plus durement. 

 

Le Conseil d’Etat entend-il saisir les opportunités offertes par les semaines « allégées » de fin d’année pour soutenir les élèves ayant d'importantes lacunes en français ? 

 

 

 

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Vincent BonvinVER
David VogelV'L
Circé FuchsV'L
Valentin ChristeUDC
Guy GaudardPLR
Marc-Olivier BuffatPLR
Romain BelottiUDC
Jean-Louis RadiceV'L
Nicolas GlauserUDC
Blaise VionnetV'L
Aurélien DemaurexV'L
Pierre-Alain FavrodUDC
Jean-Claude FavreV'L
Jerome De BenedictisV'L
Sébastien HumbertV'L
Oscar CherbuinV'L
Alain CornamusazUDC

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Jacques-André Haury (V'L) —

Après près de 30 ans de réformes pédagogiques, il est désormais admis que le niveau tend à diminuer. Il ne s’agit pas uniquement de difficultés en orthographe. Nous venons tout juste de prendre connaissance du taux d’échec des étudiants vaudois à l’EPFL, tandis que l’on constate également que de nombreux candidats à la Haute Ecole de Pédagogie (HEP) ne maîtrisent pas les bases. Quant à l’Université de Lausanne (UNIL), qui refuse de communiquer ses chiffres, il est probable que ceux-ci ne soient guère plus favorables. L’année scolaire s’achève généralement entre fin juin et tout début juillet ; cette année, la clôture est fixée au 28 juin. Cependant, sous couvert de la gestion des examens et de la remise des bulletins, le mois de juin s’est mué, pour beaucoup d’élèves, en un temps de détente, que ce soit par l’octroi de trois semaines complètes de vacances supplémentaires – comme c’est le cas en première et deuxième années de gymnase – ou par un allègement significatif des cours au secondaire I.

Quant aux enseignants, nombreux sont ceux qui considèrent déjà le mois de juin comme une période d’allègement, voire comme des vacances supplémentaires. En regroupant ces constats, il apparaît clairement que ce mois pourrait, et même devrait, être utilisé au gymnase – et peut-être également au secondaire I – comme une période de rattrapage ou de drill pour les élèves dont les connaissances de base demeurent insuffisantes. Cette démarche pourrait s’appuyer sur l’aide de l’intelligence artificielle, tout en étant encadrée par des enseignants, par ailleurs déchargés. C’est pourquoi nous interpellons le Conseil d’Etat afin de connaître les initiatives qu’il envisage de prendre pour valoriser ces semaines allégées en fin d’année, au bénéfice des élèves nécessitant un renforcement dans les disciplines fondamentales, notamment le français.

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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