24_POS_16 - Postulat Nicola Di Giulio et consorts - Sur les terrains de football en Suisse romande, faisons résonner le vrai but : rétablir l'esprit sportif où chaque dribble, chaque passe, et chaque sourire compte plus que la victoire elle-même!.

Séance du Grand Conseil du mardi 28 janvier 2025, point 18 de l'ordre du jour

Texte déposé

Sur les terrains de football en Suisse romande, faisons résonner le vrai but : rétablir l'esprit sportif où chaque dribble, chaque passe, et chaque sourire compte plus que la victoire elle-même!

 

Il est préoccupant de constater que la violence a pris de l'ampleur sur les terrains de football de Suisse romande au cours des quinze dernières années. Les insultes, les menaces et la violence physique ne devraient jamais être tolérées dans un environnement sportif, qu'il s'agisse de football amateur ou professionnel.

 

Le football devrait être un espace où les gens peuvent se réunir pour jouer, se divertir et se détendre.

 

Il est important que les autorités, y compris le Conseil d'État, prennent des mesures pour remédier à cette situation.

 

Consterné par les récents événements qui ont eu lieu lors du match de la catégorie D, où un parent s'en est pris physiquement à un arbitre de seulement 15 ou 16 ans. En tant que membre de cette communauté, je trouve cela totalement inacceptable.

 

Nos jeunes arbitres jouent un rôle essentiel dans l'intégrité et le bon déroulement de nos compétitions. Ils consacrent leur temps et leur énergie à apprendre les règles du jeu et à les appliquer de manière impartiale. Les attaquer physiquement est non seulement irrespectueux, mais c'est aussi une violation de l'éthique sportive fondamentale.

 

En tant que parents, entraîneurs et spectateurs, il est de notre responsabilité de montrer l'exemple et d'inculquer les valeurs du respect, de la tolérance et du fair-play à nos enfants. L'agression envers un jeune arbitre va à l'encontre de tout cela.

 

Je tiens à rappeler à chacun que le comportement inapproprié envers les arbitres, quel que soit leur âge, ne sera pas toléré dans notre communauté. Nous devons tous nous engager à soutenir nos arbitres juniors et à leur offrir un environnement sûr pour exercer leur rôle.

 

J'encourage tout individu ayant des informations sur cette agression à les partager avec les autorités compétentes afin que des mesures appropriées puissent être prises.

 

Ensemble, nous pouvons faire en sorte que nos terrains de jeu restent des espaces où le respect, la camaraderie et le fair-play prévalent.

 

Voici quelques-unes des mesures possibles qui pourraient être prises :

 

Sensibilisation : Organiser des campagnes de sensibilisation pour éduquer les joueurs, les spectateurs et les parents sur l'importance du fair-play, du respect des adversaires et des arbitres, ainsi que des conséquences de la violence.

 

Renforcement de la sécurité : Etudier et analyser au cas par cas, si une présence policière ou de sécurité appropriée sur les terrains de football pourrait dissuader les comportements violents et intervenir rapidement en cas d'incident.

 

Sanctions disciplinaires : Appliquer des sanctions disciplinaires strictes aux joueurs, aux entraîneurs et aux supporters qui se livrent à des comportements violents. Cela pourrait inclure des suspensions de matchs, des amendes ou des interdictions de stade.

 

Formation des arbitres : Former les arbitres pour qu'ils puissent mieux gérer les situations de conflit sur le terrain et appliquer les règles du jeu de manière équitable.

 

Encourager le fair-play : Promouvoir le fair-play et les bonnes valeurs du sport dans les clubs de football, en mettant l'accent sur le respect mutuel et la camaraderie.

 

Participation communautaire : Impliquer les clubs de football, les écoles et les communautés locales dans la promotion d'un environnement respectueux sur et autour des terrains de football.

 

Médiation : Mettre en place des mécanismes de médiation pour résoudre les conflits et les tensions qui peuvent surgir dans le cadre du football.

 

Conclusion :

Le présent postulat invite le Conseil d’Etat, à étudier l’opportunité de travailler en collaboration avec les instances sportives, les clubs, les associations de supporters et d'autres parties prenantes pour élaborer une stratégie globale visant à réduire la violence sur les terrains et autour des terrains de football en Suisse romande. Le football doit rester un lieu de plaisir, de compétition saine et de rassemblement communautaire, et il est du devoir de tous de veiller à ce qu'il en soit ainsi.

 

 

 

Nicola Di Giulio

Député UDC                                                          Lausanne, le 26 mars 2024                     

                                                                                                                                                        

Conclusion

Renvoi à une commission sans 20 signatures

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Olivier AgassisUDC
Sergei AschwandenPLR
Marc MorandiPLR
Kilian DugganVER
Elodie LopezEP
Vincent KellerEP
Denis DumartherayUDC
Romain BelottiUDC
Yannick MauryVER
José DurusselUDC
Fabien DeillonUDC
Pierre-François MottierPLR
Fabrice TannerUDC

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

Les deux points suivants de l’ordre du jour, à savoir les postulats Nicola Di Giulio intitulés : « Sur les terrains de football en Suisse romande, faisons résonner le vrai but : rétablir l’esprit sportif où chaque dribble, chaque passe, et chaque sourire compte plus que la victoire elle-même ! » et « Pour un futur éthique dans le sport régional », seront traités ensemble.

M. Michael Wyssa (PLR) — Rapporteur-trice

La commission s'est réunie le 12 août 2024 pour examiner ces deux postulats relatifs à la violence autour des terrains de football en Suisse romande. La commission tient à remercier Mme Sylvie Chassot pour la prise des notes de séance. Etant donné la proximité des deux postulats, je vais faire un seul résumé pour la commission.

Le postulant met en évidence la montée de la violence dans le sport, en particulier dans le football junior, en soulignant ses effets sur la santé mentale et physique des jeunes. Un fait marquant, l'agression d'un arbitre mineur par un parent en mars 2024, illustre l'urgence d'agir. Le postulant appelle à une stratégie globale mêlant prévention, éducation et mobilisation des acteurs sportifs.

La cheffe du Département des institutions, du territoire et du sport reconnaît l'enjeu crucial de la lutte contre la violence dans le sport, soulignant l'importance de valoriser les valeurs positives qu'il véhicule. Des mesures ont déjà été prises, telles que la création d'un organisme de signalement et la mise en place d'un groupe de travail cantonal depuis 2022, qui a abouti à des recommandations pour la création d'un bureau cantonal dédié à la maltraitance dans le sport. Le Conseil d'Etat propose d'intégrer ces postulats au contre-projet à l'initiative « Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse ». Ce plan stratégique, qui comprend 36 mesures, inclut notamment la promotion du fair-play athlétique, la formation adaptée des encadrants et la collaboration avec les clubs et les collectivités locales.

La commission souligne que la violence parentale est jugée prioritaire, avec des suggestions telles que l'intégration des parents dans les formations ou la limitation de leur présence lors des matchs. L'importance de la formation des arbitres est également mise en avant pour mieux gérer et signaler les incidents.

Au sein de la commission, il existe un large consensus sur le fait que les mesures proposées dans le contre-projet à l'initiative répondent largement aux préoccupations soulevées. A la fin de la commission, notre regretté collègue, auteur du postulat, a annoncé son retrait au plénum, suite à l'engagement du Conseil d'Etat à intégrer ses préoccupations dans le contre-projet.

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

La discussion n'est pas utilisée.

Les postulats sont retirés.

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