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24_LEG_128 - EMPD accordant au Conseil d'Etat un crédit d'investissement de CHF 9’525'200 pour financer les études et les travaux de conservation-restauration des prochaines étapes de la campagne centennale du château de Chillon, soit les enveloppes des corps de bâtiments côté lac (1er débat).

Séance du Grand Conseil du mardi 3 juin 2025, point 16 de l'ordre du jour

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Valérie Zonca (VER) — Rapporteur-trice

La commission s’est réunie le 10 mars dernier pour traiter cet objet. Le gouvernement a été représenté par Mme la conseillère d’Etat, Isabelle Moret, par M. Pierre de Almeida, directeur général de la Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP), de Mme Corinne Lanzlinger, cheffe de projet à la Direction de l’ingénierie, de l’architecture et de la durabilité (DIAD) et de Mme Marta Sofia dos Santos, directrice de la Fondation du Château de Chillon. Un grand merci est adressé à M. Fabrice Lambelet pour ses excellentes notes de séance. 

Ce projet de décret a pour objectif de présenter les études et les travaux de conservation, de restauration, des enveloppes, des corps de bâtiments du côté lac du Château de Chillon qui, rappelons-le, est l’un des lieux les plus visités de Suisse, avec 400’000 visiteurs en 2024. Les discussions ont principalement porté sur la répartition des financements et du fonctionnement de la Fondation du Château de Chillon, ainsi que de l’association Les Amis de Chillon. Il a notamment été précisé que la Fondation du Château de Chillon reçoit une subvention annuelle de 250’000 francs depuis sa création en 2002. Plusieurs éléments liés aux travaux et aux étapes du projet ont également été discutés et figurent en détail dans le rapport de commission, notamment sur le coût des étapes, les modes de conduite du projet et les types de restauration à effectuer. A l’issue de la discussion, les articles ont été adoptés à l’unanimité. Ainsi, la commission recommande au Grand Conseil d’entrer en matière sur ce projet à l’unanimité des membres présents. 

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

La discussion sur l’entrée en matière est ouverte.  

M. Yann Glayre (UDC) —

Nul besoin de rappeler à nouveau le statut que représente le Château de Chillon pour notre patrimoine. Il est très satisfaisant d’apprendre que tous les métiers et le savoir-faire nécessaires existent en Romandie, garantissant l’emploi d’entreprises locales. Bien que le château ne serve plus à emprisonner des Genevois, cela ne justifie pas de ne plus l’entretenir… Le groupe UDC vous recommande d’accepter ce projet de décret tout comme l’entrée en matière. 

M. François Cardinaux (PLR) —

Je m’exprime en tant que président des Amis de Chillon et membre du Conseil de fondation par droit de celui-ci. J’ai fait partie de cette commission et j’ai été favorablement impressionné par tout ce qui a été dit et démontré. Il faut savoir que le château a encore plus d’années que moi et ce sont les 1000 ans qu’il porte en son sein qui doivent être à chaque fois sécurisés et entretenus. Et, en cela, nous avons réellement une tâche à entreprendre. Le groupe PLR unanime suivra les conclusions de la commission. 

M. Sébastien Kessler (SOC) —

Il s’agit d’un des monuments patrimoniaux de notre canton, dont certaines parties datent du XIIIe siècle. Il a besoin d’entretien constant ; un chantier permanent. C’est le prix à payer pour préserver ce trésor avec ses parties les plus fragiles côté lac qui vont être en travaux durant plusieurs années. Si rien n’est entrepris, il semble qu’un risque concret d’effondrement existe. Les travaux seront réalisés tout en gardant le château ouvert au public, ce qui est une bonne chose. Il me semble aussi que nous pouvons être rassurés sur la conduite des projets mis en place. Vous l’aurez compris, le groupe socialiste vous encourage à suivre les recommandations de la commission.

Toutefois, avant de conclure, j’aimerais ajouter à mon intervention une question et une remarque. Une nouvelle Convention a-t-elle été signée entre le Canton et la fondation ? Pourrions-nous obtenir quelques informations, notamment sur la subvention cantonale ? Enfin, quant à la remarque générale, je l’adresse à tous et à personne en particulier. En effet, comme personne à mobilité réduite, visiter le château se résume aujourd’hui à sa cour et à sa cafétéria. Au-delà du respect des normes, des lois et du bon sens, il faut que la vision de ce que signifie l’entretien du patrimoine historique évolue, sans quoi, même dans 100 ans, de tels lieux seront visités et maintenus à coup de millions seulement pour une partie de la population.

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

La discussion est close.

L’entrée en matière est admise à l’unanimité.

Il est passé à la discussion du projet de décret, article par article, en premier débat.

Art. 1 à 3. – 

L’article 1 est accepté à l’unanimité.

M. Didier Lohri (VER) —

J’ai un peu l’esprit taquin cet après-midi… M. Cardinaux dit que le château est plus vieux que lui ; j’ai par conséquent envie de demander si M. Cardinaux s’amortit en 10 ans ou en 30 ans ? (Rires.) Je ne sais pas si nous pouvons procéder à un pré-vote pour savoir si la majorité de droite pourrait soutenir que le Château de Chillon mériterait peut-être un crédit-cadre qui ne s’épuise jamais. Plus sérieusement, 10 ans constituent-ils un délai raisonnable ? Est-ce que le Château de Chillon ne mériterait tout de même pas un amortissement plus long, sachant que les travaux engagés vont durer de nombreuses années. Par souci de cohérence, il me semble qu’un amendement à 30 ans mériterait d’être débattu, par conséquent le voici :

« Art. 2. – Al. 1 : Ce montant sera prélevé sur le compte dépenses d’investissement et amorti sur 1030 ans. »

M. Alexandre Berthoud (PLR) —

C’était juste pour vous rassurer que le temps perdu sur ces amendements passe directement par pertes et profits…il me paraît que nous devrions aller de l’avant. 

Mme Isabelle Moret (C-DEIEP) — Conseiller-ère d’Etat

En matière d’amortissement, mon département applique les directives du Service d’analyse et de gestion financières (SAGEFI) que je vous remercie de bien vouloir respecter. J’entends que vous souhaitez un débat de fond sur les amortissements. Pourquoi ne pas plutôt déposer une motion ? Mais, s’il vous plaît, dans le cadre d’un projet particulier, sinon c’est moi que vous allez amortir en un seul après-midi ! (Rires.) 

M. Didier Lohri (VER) —

Je vous prie de m’excuser de reprendre la parole après Mme la conseillère d’Etat. Loin de moi l’envie de faire perdre du temps et de l’argent au Conseil d’Etat, a fortiori au peuple vaudois. M. Berthoud a raison : il faut refacturer les charges à ceux qui les génèrent… une question qu’il peut sans doute aussi se poser à lui-même. Quant à l’aspect des 30 ans, je rappelle que la tabelle de synthèse des durées d’amortissement – 10 ans – est fixée par le SAGEFI. S’il s’agit du principe édicté par le SAGEFI, le Parlement peut décider. Et le SAGEFI modifiera peut-être ses feuilles de synthèse de durée d’amortissement. 

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

L’amendement Didier Lohri est accepté par 81 voix contre 22 et 15 abstentions. (Applaudissements.)

M. Alexandre Berthoud (PLR) —

Je demande un vote nominal. (Rires.)

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

Cette demande est appuyée par au moins 20 membres. 

Celles et ceux qui soutiennent l’amendement Didier Lohri votent oui ; celles et ceux qui le refusent votent non ; les abstentions sont possibles. 

Au vote nominal, l’amendement Didier Lohri est accepté par 84 voix contre 38 et 7 abstentions. 

*insérer vote 

L’article 2, amendé, est accepté par 115 voix contre 5 et 5 abstentions.

L’article 3, formule d’exécution, est accepté à l’unanimité.

Le projet de décret est adopté en premier débat.

Mme Valérie Zonca (VER) — Rapporteur-trice

Je demande un deuxième débat immédiat. 

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

Le deuxième débat immédiat est refusé, la majorité des trois quarts n’étant pas atteinte (78 voix contre 31 et 14 abstentions).

Le deuxième débat aura lieu ultérieurement.

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