21_REP_206 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Taraneh Aminian au nom EP - L’État de Vaud serait-il le fossoyeur de sa Caisse de Pensions ? (21_INT_132).
Séance du Grand Conseil du mardi 26 août 2025, point 23 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour(remplaçant Mme Taraneh Aminian, ancienne députée) A la place de notre ancienne collègue Taraneh Aminian, je souhaiterais dire que nous éprouvons aussi une certaine inquiétude pour l’avenir des conditions de retraite des employés du secteur public, dont je fais d’ailleurs partie à titre personnel, en tant qu’employé de l’Université, avec un contrat de durée déterminée et donc des perspectives de retraite assez incertaines. D’une part, nous déplorons les tentatives répétées du Conseil d’administration de la CPEV de présenter des plans visant à reculer l’âge de départ en retraite. Selon notre analyse, le taux de couverture de la caisse est satisfaisant, pour le moment, et il est conforme aux exigences légales. A notre avis, les propos tenus auparavant par M. Buffat sont volontairement alarmistes et destinés à encourager de futures péjorations des conditions de retraite. Ainsi, nous soutenons la position des trois syndicats de la fonction publique qui refusent tout plan visant à retarder l’âge de départ en retraite, qui ne sont en rien nécessaires à l’heure actuelle.
Nous sommes également inquiets des réelles pertes de revenus essuyées par les retraités pensionnés de la CPEV ces dernières années, en raison de l’absence d’indexation des rentes sur l’inflation. Cette situation pèse particulièrement sur les femmes dont les rentes sont en moyenne largement inférieures ; nous aurons l’occasion d’en discuter par la suite au moment du rapport sur le postulat de notre ancien collègue Dolivo et donc, je n’anticipe pas trop. Pour nous, l’inflation intervenue ces dernières années et l’érosion des rentes qui en a résulté pourraient justifier de remettre en cause le principe légal suivant lequel aucune contribution de l’Etat employeur ne serait débloquée jusqu’en 2052. L’Etat employeur me semble avoir aussi la responsabilité d’éviter une trop forte érosion des revenus réels, et par conséquent, il faudra peut-être aussi revenir, à l’avenir, sur le principe de non-contribution de l’Etat employeur. C’est également un dossier que nous continuerons à suivre, en lien avec les syndicats des employés.
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Ce point de l’ordre du jour est traité.