25_POS_46 - Postulat José Durussel et consorts au nom Au nom du groupe UDC du Grand Conseil - Pour une augmentation du nombre de chasseurs formés pour la régulation du loup (Développement et demande de renvoi à commission avec au moins 20 signatures).

Séance du Grand Conseil du mardi 26 août 2025, point 11 de l'ordre du jour

Texte déposé

La présence croissante du loup dans le canton de Vaud pose des défis significatifs pour les éleveurs et la sécurité des troupeaux, comme en témoigne les nombreuses attaques sur des animaux de rente.

Les mesures actuelles de régulation des populations de loups sont jugées insuffisantes par de nombreux acteurs du milieu agricole, qui demandent des actions concrètes et rapides pour protéger leurs intérêts et leurs animaux.

La législation fédérale actuelle offre des possibilités de régulation, mais celles-ci ne sont pas pleinement exploitées, notamment en ce qui concerne le soutien aux gardes-faunes permanents et auxiliaires. Les chasseurs vaudois jouent un rôle important et leur expérience est primordiale. Cette ressource doit être exploitée et les effectifs capables de réguler le loup de manière professionnelle doivent être élargis sans délai, notamment lors de la mise en œuvre d’une décision d’élimination d’une meute.

Les postulants demandent au Conseil d'État de renseigner le parlement et :

• D’étudier les possibilités de former des chasseurs vaudoisafin qu'ils puissent participer activement à la régulation des populations de loups. Cette formation devrait inclure des modules spécifiques sur la gestion des grands prédateurs et les techniques de régulation adaptées.

• De mettre en place un soutien rapide et efficace pour soulager les gardes-faune permanents et auxiliaires, notamment en facilitant l'accès à des ressources et à des formations.

• De clarifier les démarches nécessaires pour que les chasseurs vaudois puissent accéder à une formation spécifique pour la régulation du loup. Cela inclut la définition des critères d'éligibilité, le contenu de la formation, ainsi que les modalités d'inscription.

Conclusion :

La régulation du loup est une question cruciale pour la sécurité des éleveurs et la protection des troupeaux dans notre canton. En augmentant le nombre de chasseurs formés et en soutenant les initiatives de régulation, nous pouvons mieux gérer cette espèce protégée tout en répondant aux préoccupations des agriculteurs. Nous invitons le Conseil d'État à prendre des mesures proactives pour répondre à cette problématique.

Conclusion

Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures

Documents

• 25_POS_46-Texte déposé

Transcriptions

L’augmentation exponentielle des loups dans notre canton était annoncée depuis plusieurs années. Aujourd’hui, la réalité a largement dépassé les prévisions. Les attaques violentes et meurtrières survenues ce printemps et cet été sur pratiquement tout le territoire vaudois le prouvent. Les interventions des services de l’Etat n’aboutissent souvent qu’à très peu de résultats concrets, malgré une présence assez importante de gardes-faune sur les lieux de prédation. Je tiens à rappeler que le temps qui s’écoule entre une prédation et les décisions de régulation est aujourd’hui beaucoup trop long et diminue fortement les chances de réussite. 

Par conséquent, ce postulat vise à améliorer et à activer la régulation des prédateurs responsables d’attaques par l’augmentation de chasseurs formés à ce titre. En effet, ces derniers connaissent parfaitement les territoires des régions concernées. Ainsi, en principe, cela permettrait d’augmenter les chances de réguler activement ces populations grandissantes. 

En conclusion, la régulation du loup est une question cruciale pour la sécurité des éleveurs et la protection des troupeaux. En augmentant le nombre de chasseurs formés et en soutenant les initiatives de régulation, nous pouvons mieux gérer cette espèce protégée, tout en répondant aux préoccupations des agriculteurs. Par conséquent, nous invitons le Conseil d’Etat à prendre des mesures proactives pour répondre à cette problématique tant d’aujourd’hui que de demain. 

Le postulat, cosigné par au moins 20 membres, est renvoyé à l’examen d’une commission.