22_REP_242 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Laurence Cretegny et consorts au nom PLR - Alors que notre formation duale est mise en avant qu’en est-il des maturités professionnelles ? (22_INT_163).
Séance du Grand Conseil du mardi 9 septembre 2025, point 13 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie le Conseil d'Etat pour ses réponses à mon interpellation ainsi que, lors des séances précédentes, pour ses prises de position en faveur de la maturité professionnelle. Je suis consciente que la maturité professionnelle ne peut être suivie par toutes et tous. Cependant, il est important de faire savoir aux jeunes comme à leurs parents qu'il existe une voie permettant d’accéder à de hautes écoles sans passer par le gymnase. Je prends note des réponses du Conseil d'Etat et me réjouis que les collaboratrices et collaborateurs de l'orientation professionnelle informent les jeunes des possibilités de réaliser cette maturité professionnelle, parallèlement à leur apprentissage ou juste après. Ils dispensent des informations claires et diversifiées sur les filières de formation et les professions, ce qui n'est pas toujours ce qui remonte du terrain.
Je remarque que, dans la liste incluse dans la réponse du Conseil d'Etat, aucun métier de bouche n’apparaît. Cependant, le Conseil d’Etat en semble conscient, au vu de ses propos dans les premiers paragraphes de la page 4 : « Cependant, d'autres secteurs parmi lesquels les métiers de la restauration, de l'hôtellerie ou des services présentent, encore un potentiel de développement de la MPi (maturité professionnelle dite intégrée). » J'espère que cela pourra être corrigé à l'avenir, étant donné que cela est promis depuis 20 ans déjà. Peut-être que, depuis l'année et demie écoulée et la réponse à mon interpellation, la situation a évolué, même si je suis consciente que les ordonnances définissant l'organisation des métiers ne facilitent pas la tâche. Il serait utile que ces difficultés soient relayées au niveau fédéral, afin de constituer une force de proposition pour améliorer cette situation. J'ai également bien entendu notre Conseil d'Etat, lors de notre séance du Grand Conseil du 23 janvier dernier, et il est prêt à aller dans cette direction et analyse la situation. Je vous remercie pour ces réponses et de rester attentif à cette voix tout aussi précieuse que celle du gymnase.
La discussion est ouverte.
Je vais donner quelques éléments qui seront également valables pour les autres réponses, car nous parlerons de la maturité professionnelle à plusieurs reprises cet après-midi. De manière générale, le nombre de maturités obtenues dans le canton de Vaud est conforme à la moyenne, mais nous avons davantage de maturités professionnelles, voire spécialisées. Cela s’explique sans doute par l'organisation même de nos gymnases et par la fin de la scolarité obligatoire qui est actuellement en révision. Le chantier MAT-EO, c'est-à-dire le chantier sur la maturité en quatre ans, ainsi que la réflexion sur la fin de la scolarité obligatoire, mobilisent différents groupes de travail composés de professionnels et de partenaires qui travaillent sur ces questions.
Nous espérons que l'attractivité de la maturité professionnelle sera pleinement reconnue par la population, les parents et les jeunes. Comme vous le disiez, il est important de rappeler à tout le monde que l'apprentissage donne accès aux plus hauts niveaux de formation dans les hautes écoles suisses et que la maturité peut être réalisée en cours d'apprentissage. Cependant, il reste assez complexe de suivre cette maturité en cours d'apprentissage. Cela demande énormément de travail de la part des apprentis. Il faut donc préparer et sensibiliser les élèves dès la fin de la scolarité obligatoire, afin de leur faciliter l'accès à ces maturités tout en suivant un apprentissage.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.