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23_REP_69 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Martine Gerber et consorts au nom Les Vert.e.s - La laine, une ressource agricole gaspillée ! (23_INT_41).

Séance du Grand Conseil du mardi 19 août 2025, point 11 de l'ordre du jour

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Martine Gerber (VER) —

Je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse et les orientations prises en faveur de la filière laine. Ce secteur – ignoré ces dernières années, voire décennies, tant par le monde agricole qu’économique – reste marqué par un manque de données, d’études et de perspectives concrètes ; un manque révélé par cette réponse succincte. Depuis le dépôt de mon interpellation – il y a plus de 2 ans – l’intérêt pour la laine locale s’est développé, notamment dans le secteur du design et du textile, mais aussi dans le domaine de la construction. Toutefois, ce sans réelle valorisation pour les éleveurs et les éleveuses. Relancer cette filière demeure complexe ; comme souvent, une réponse locale ne peut être trouvée sans prise en considération du contexte global. Néanmoins, quelques constats s’imposent. Malgré des initiatives privées de valorisation, la laine ovine vaudoise est encore traitée comme un déchet, faute d’infrastructures régionales, mais aussi nationales et internationales, de transformation et de soutien agricole adapté. Le coût de la tonte dépasse notamment sa valeur marchande, décourageant la valorisation côté éleveur. Sans impulsion publique suffisante, la création d’outils de production et de labels est laissée aux acteurs privés – il faut le reconnaître et je les en remercie. Aujourd’hui, différents services, sous mandat de la Direction générale de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires (DGAV) notamment, ont investi avec intérêt la question de la filière ovine à laquelle la laine commence à peine et à nouveau à être associée. 

En revanche, la situation de cette filière me semble peu exploitée sous l’angle des enjeux climatiques et entre en contradiction avec plusieurs orientations politiques cantonales. Le Plan climat vaudois vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et à améliorer la qualité des sols, objectif auquel la valorisation des résidus de lavage de laine pourrait contribuer. L’économie circulaire est identifiée comme un levier majeur, mais la laine n’y est pas intégrée, alors qu’elle pourrait remplacer – toute proportion gardée – des matériaux issus de la pétrochimie – isolants, engrais, géotextiles – et contribuer au renforcement de l’efficience énergétique des bâtiments, pour ne citer que quelques exemples. 

La responsabilité environnementale de l’Etat implique des politiques ambitieuses de transition énergétique et un devoir d’agir pour protéger l’environnement et sa population. J’incite donc le Conseil d’Etat à inscrire explicitement la laine dans les filières du Plan climat et à ne pas relayer ce potentiel aux seuls acteurs de l’économie privée. Cela permettrait d’ancrer le travail paysan dans une réelle politique climatique transversale et de valoriser à la fois une ressource locale et le travail des éleveuses et des éleveurs vaudois. 

M. Stéphane Montangero (SOC) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité. 

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