25_INT_74 - Interpellation Jacques-André Haury et consorts - Juin : mois du rattrapage scolaire.

Séance du Grand Conseil du mardi 27 mai 2025, point 2.2 de l'ordre du jour

Texte déposé

La maîtrise de l’orthographe par les élèves vaudois en fin de scolarité est à la fois inquiétante et inadmissible : la presse s’en est fait l’écho et le Chef du département l’a reconnu.

Par ailleurs, dans les gymnases vaudois, les cours des élèves de 1ère et de 2e années se terminent environ 3 semaines avant le début officiel des vacances scolaires. 

Ce sont donc plusieurs semaines d’enseignement qui sont perdues pour nos gymnasiens. De leur côté, les enseignants, doivent surveiller les examens, préparer et participer à des conférences des maîtres et corriger des épreuves d’examens. Cependant, durant cette période,  ils sont également déchargés d’enseigner aux élèves de 1ère et de 2e année. Certains enseignants, qui n’ont pas ou peu d’examens sont déchargés d’un nombre important d’heures d’enseignement.

 

On peut raisonnablement penser que ces trois semaines de juin pourraient être mises à profit pour combler les lacunes en français (orthographe, grammaire, vocabulaire).

Il conviendrait de faire passer à tous les élèves un test d’orthographe en fin d’année. Ainsi, les élèves qui le réussissent peuvent partir en vacances. Les autres bénéficieraient de cours qui se prolongent jusqu’à obtention d’un certain niveau d’exigences. Ces cours pourraient assez facilement être appuyés par des programmes d’IA. D’autres part, des exercices pourraient être également travaillés en classe et la personne en charge de la surveillance n’a pas nécessairement à être en possession d’une licence de français. Les enseignantes et enseignants sans examens à faire passer pourraient, par exemple, être mis à contribution. 

 

On peut imaginer un système analogue au secondaire I, sachant que, là aussi, le mois de juin présente des programmes qui n’ont plus d’enjeux « scolaires », attendu que les moyennes sont souvent bouclées bien avant la fin de l’année. Cela aurait pour conséquence de priver certains élèves d’activités plus « ludiques » pour travailler sur leur maîtrise du français, mais cela aurait pour bénéfice d’inculquer le goût de l’effort avec, comme récompense, de pouvoir retrouver des activités plus ludiques après avoir travaillé plus durement. 

 

Le Conseil d’Etat entend-il saisir les opportunités offertes par les semaines « allégées » de fin d’année pour soutenir les élèves ayant d'importantes lacunes en français ? 

 

 

 

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Vincent BonvinVER
David VogelV'L
Circé FuchsV'L
Valentin ChristeUDC
Guy GaudardPLR
Marc-Olivier BuffatPLR
Romain BelottiUDC
Jean-Louis RadiceV'L
Nicolas GlauserUDC
Blaise VionnetV'L
Aurélien DemaurexV'L
Pierre-Alain FavrodUDC
Jean-Claude FavreV'L
Jerome De BenedictisV'L
Sébastien HumbertV'L
Oscar CherbuinV'L
Alain CornamusazUDC
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