22_REP_209 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Marc Vuilleumier - Un parc en mémoire de Walter Mafli, peintre vaudois (22_INT_137).
Séance du Grand Conseil du mardi 2 septembre 2025, point 18 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourNous félicitons le Conseil d'Etat qui a répondu dans les délais, mais nos félicitations s'arrêteront là, tant la vacuité de la réponse est abyssale, aux confins du manque de considération : manque de considération pour un peintre vaudois connu, manque de considération pour des citoyens qui s'engagent afin de réaliser un projet culturel et, enfin, manque de considération pour ce Parlement et pour un modeste député qui a tenté de faire un lien entre ces citoyens et l'Etat. Nous n'avons jamais demandé que l'Etat acquière cette parcelle ; nous avons demandé si l'Etat pouvait contribuer à la réalisation de ce projet – comme ne l'a d’ailleurs pas exclu le Service des affaires culturelles (SERAC) dans un courrier adressé à l'association Les Amis de Corsy. Cette association n'est pas composée que de sottes gens : ils ont bien sûr pris contact avec la Commune de Lutry avant le subtil conseil du Conseil d'Etat. Dans les cinq lignes de réponse – j’insiste : cinq lignes ! – le Conseil d'Etat en consacre une pour demander si la réponse est appropriée. Non, madame la conseillère d'Etat, elle n'est pas appropriée ! Je prends note qu'il n'y a pas d'intérêt du Conseil d'Etat pour ce projet. Je n'ai pas besoin d'explications supplémentaires, tout au plus d’une minute de silence pour un enterrement de première.
La discussion est ouverte.
Vos propos m'incitent à réagir. Il n'est pas question ici de manquer de respect à quiconque. Vous nous demandez d'intervenir dans la création d'un parc public pour lequel le Conseil d'Etat n'a jamais été sollicité – ni par la commune ni par personne. Nous avons seulement rappelé les règles institutionnelles, dans cette réponse. Il ne me semble pas qu'il s'agisse d'une insulte à qui que ce soit, mais simplement du devoir du Conseil d'Etat : la création d'un parc public ne relève pas de la compétence du Conseil d'Etat. D’ailleurs, vous le savez, le Conseil d'Etat n'a jamais rechigné à collaborer avec les communes, et ce, dans aucun dossier qui nous est soumis. Or, il se trouve que celui-ci ne l'a jamais été.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.