Votre identité

Section de recherche

Espace sécurisé

Gérez facilement vos démarches administratives en ligne pour les particuliers, entreprises, fondations et communes.
Exemples de démarches
  • Remplir et déposer sa déclaration d’impôt
  • Consulter son dossier fiscal
  • Remplacer son permis de conduire (particuliers)
  • S’inscrire à la maturité professionnelle post-CFC (étudiants)
  • Obtenir une première autorisation frontalière (entreprises)
  • Demander un soutien à un projet culturel (associations)
  • Accéder au registre cantonal des personnes (communes)

Portail IAM

Accès aux applications pour les collaborateurs-trices de l’Etat de Vaud et les partenaires.
Exemples d’applications
  • ACTIS (Camac 2010)
  • EasyVista
  • LAGAPEO
  • LA PLACE
  • NEO
  • PAREO
  • Passerelle Employeur - Impôts à la source
  • RCPers - Registre Cantonal des Personnes
  • Réquisition - Désignation Électronique (ReqDes)
  • RDU
  • Themis
  • Votelec - Dépouillement
  • Wiki projets ACV

23_POS_47 - Postulat Nathalie Jaccard et consorts - Enfants proches aidant-e-s – pour une meilleure connaissance et compréhension de leur situation.

Séance du Grand Conseil du mardi 3 juin 2025, point 21 de l'ordre du jour

Texte déposé

Être un-e jeune proche aidant-e, ne consiste pas à rendre un service ponctuel à ses parents en allant, par exemple :faire une course, donner un coup de main lors d’une grippe ou autre maladie passagère mais est un véritable statut. En effet, le temps consacré à aider, seconder un-e proche est estimé à plus de 10h hebdomadaire.

Ces enfants, adolescents, jeunes adultes de moins de 25 ans s’occupent d’un-e membre de leur famille qui doit s’en remettre à eux. Comme par exemple, dans le cas d’une famille allophone ou des parents qui n’ont pas les connaissances administratives pour répondre et faire face à leurs obligations. Ou lorsque un-e parent.e est atteint-e par une maladie physique (cancer, AVC, sclérose en plaques, etc.) ou lors de maladie mentale (une dépression, compulsion, peur). Cela peut être également dans des situations où les parents ont des troubles cognitifs (personnes ayant des difficultés à comprendre, à apprendre ou à planifier des informations compliquées) ou encore dans des cas de problèmes d’addiction d’un-e membre de la famille, assistance aux grands-parents et autres situations qui demandent une assistance permanente.

 

Selon une étude de la Haute École de Santé de Zurich (Careum) du programme « Young Carers »,8% des élèves de 10-15 ans sont des proches aidants. Ils accompagnent, aident aux activités de la vie quotidienne, aux soins de base, assurent une présence. Ils le font pour leurs parents, frères et sœurs et grands-parents.

Ils assument ainsi un grand nombre de responsabilités en participant par exemple aux soins, y compris la planification des médicaments et/ou des rendez-vous chez le médecin. Ils/elles portent assistance en aidant le-la proche aidé-e à s’habiller, à manger, à se déplacer, à se laver. Les enfants proches aidants apportent également du réconfort et du soutien. Ils-elles doivent souvent rassurer, encourager, consoler, ils-elles peuvent également s’occuper de la fratrie. Il n’est pas rare qu’ils-elles soient également sollicité-e-s pour assumer des tâches ménagères (repas, lessives, nettoyages, etc.) ou encore pour des tâches administratives. La pression et les attentes sur ces jeunes sont encore plus importantes dans les familles monoparentales.

 

Ces enfants sont confrontés à leurs angoisses, leurs peurs, à la culpabilité ainsi qu’à la honte et tabou d’avoir un-e parent-e avec des difficultés. Ils-elles développent de l’hypervigilance, de l’hypermaturité, petit à petit ils-elles s’oublient. Cela s’exprime dans leur vie privée, mais également dans leur vie scolaire et leur vie d’enfant. Ils-elles n’ont plus de vie sociale, s’éloignent de leurs camarades, ont de moins en moins de temps pour eux, pour vivre leur quotidien d’enfant, d’adolescent. Pour réaliser les diverses tâches et répondre aux attentes, ils-elles amputent le temps qui devrait être consacré à leurs études, pouvant mener à l’échec scolaire, à l’arrêt des études ou de l’apprentissage par épuisement.

 

Ce sont souvent des jeunes qui ont une faible estime d’eux-elles-mêmes, car, ils existent que parce que l’on a besoin d’elles et eux et non pour qui ils-elles sont réellement. A certaines étapes du développement de l’enfant cette focalisation sur les besoins du proche plutôt que sur les siens impacte durablement l’identité du jeune. C’est donc un enjeu de prévention. En outre, pour la plupart, ils dissimulent à leur entourage (professeur-e-s, camarades, ami-e-s) leur quotidien et les difficultés rencontrées par la famille par peur de ne pas être dans la norme. Ils-elles doivent faire face à une forme de solitude.

Très souvent, les familles n’ont pas conscience de ce que leur enfant porte et endure, et lorsqu’elles le réalisent, elles sont souvent tristes et démunies face à ce que vit leur enfant. On ne peut aider ces enfants sans aider les proches aidé.e.s (la dyade proche aidant-aidé est indissociable)

 

Diverses associations dans le Canton font un travail remarquable tant auprès des parents que des enfants, afin que chacun-e puisse trouver sa place et jouer son rôle, notamment pour que l’enfant puisse déculpabiliser, avoir des espaces à lui. Il est également essentiel de reconnaître les compétences qu’il-elle a développées.

Il est capital de valoriser l’enfant pour ce qu’il est et non pour ce qu’il fait. Il doit pouvoir exister pour lui-elle tout-e seul-e.

Pour que ces associations puissent agir auprès de ces jeunes et des familles et afin de pouvoir mettre en place diverses mesures pour aider la personne qui en a besoin ainsi que pour libérer de la pression sur les jeunes, il est important de pouvoir détecter au plus vite ces enfants, notamment pour effectuer une prévention des risques de développement psychique, d’épuisement, d’isolement et de décrochage scolaire.

L’école étant le lieu où il-elle passe le plus de temps hors du milieu familial, il est ainsi essentiel que les enseignant-e-s soient sensibilisé-e-s déjà au primaire et qu’ils-elles puissent avoir accès à l’information concernant cette problématique afin de mieux l’appréhender. Cela peut être fait, entre autres, en favorisant une meilleure transversalité entre les divers services concernés et les associations afin que les professionnel-les puissent connaître les ressources et leviers qui peuvent être actionnés.

 

Ainsi, le présent postulat demande au Conseil d’État d’étudier les possibilités de :

 

  • Faire connaître et reconnaître le statut de jeune proche aidant-e
  • Impliquer et sensibiliser les enseignant-e-s, les professionnel-le-s de la santé et de l’enfance et celles et ceux qui œuvrent autour des enfants sur cette problématique.
  • Permettre aux services transverses de disposer de moyens pour informer les enseignant.e.s  professionnel-le-s de la santé et de l’enfance pour favoriser une intervention rapide en cas de doute ?
  • Faire mieux connaître cette problématique à des fins de prévention par exemple lors de la journée des proches aidants, notamment auprès des ensignant-e-s, des élèves et des professionnel-le-s de l’enfance.
  • Développer une sensibilisation et une communication destinée aux jeunes, car le terme « proche-aidant » ne leur permet pas de s’identifier
  • Communiquer sur les associations actives auprès des enfants et jeunes proches aidant-e-s et de mieux faire connaître leurs actions et travail.
  • Promouvoir une rencontre pluridisciplinaire annuelle pour favoriser les collaborations entre les représentant-es des communes, de l’enseignement (y.c. spécialisé), de la promotion et de la santé à l’école, de l’orientation et les associations actives dans le soutien aux proches aidants pour favoriser la réalisation de projets de proximité adaptés aux besoins spécifique de la région.

 

 

Références :

https://www.young-carers.ch/pour-jeunes-aidantes

https://www.pro-xy.ch/prestations

https://www.astrame.ch

http://www.espaceproches.ch

 

 

Témoignages :

https://www.young-carers.ch/que-dissent-les-autres-jeunes-aidantes

Conclusion

Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Martine GerberVER
Hadrien BuclinEP
Claude Nicole GrinVER
Alberto MocchiVER
Didier LohriVER
Céline MisiegoEP
Sabine Glauser KrugVER
Felix StürnerVER
Yolanda Müller ChablozVER
Céline BauxUDC
Cédric RotenSOC
Sandra PasquierSOC
Sylvie PodioVER
Yannick MauryVER
Oscar CherbuinV'L
Pierre FonjallazVER
Kilian DugganVER
Claire Attinger DoepperSOC
Pierre WahlenVER
Nathalie VezVER
Théophile SchenkerVER
Julien EggenbergerSOC
Vincent BonvinVER
Denis CorbozSOC
David RaedlerVER
Alexandre DémétriadèsSOC
Muriel ThalmannSOC
Alice GenoudVER
Jean-Louis RadiceV'L
Graziella SchallerV'L
Joëlle MinacciEP
Sylvie Pittet BlanchetteSOC
Laurent BalsigerSOC
Cendrine CachemailleSOC
Valérie ZoncaVER

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Felix Stürner (VER) — Rapporteur-trice

Déclarant à titre liminaire ses intérêts en qualité de municipal en charge de la Direction culture-jeunesse-affaires scolaires, à Renens, la postulante informe que son postulat émane de ses propres observations et de discussions menées avec la fondation Pro-XY, une organisation ayant pour mission de soutenir les proches aidants et aidantes. En ce qui concerne ces derniers, elles et ils effectuent de manière régulière des tâches significatives, notamment de soins, assument le niveau de responsabilité d’un ou d’une adulte. En Suisse, la part de ces jeunes proches aidantes et aidants âgés de 10 à 15 ans s’élève à environ 8 %, soit à peu près 50’000 personnes. Leur situation particulière a un impact sur leur formation scolaire et professionnelle, leur développement psychosocial, ainsi que leur santé physique et psychique. De plus, leurs choix de formation sont limités pour des raisons financières ou de disponibilité. Pour ces jeunes, s’ouvrir sur leur situation ou recourir à l’aide s’avère particulièrement compliqué, notamment lorsque la personne aidée est atteinte de maux psychiatriques, de déficience intellectuelle ou encore d’addiction. En outre, la crainte est aussi alimentée par le risque d’être séparé des parents. En conséquence, la postulante considère qu’il est absolument nécessaire que ces jeunes proches aidantes et aidants obtiennent un statut reconnu pour qu’elles et ils sortent de l’invisibilité. Elle demande que le présent postulat soit renvoyé au Conseil d’Etat par le Grand Conseil. 

En préambule, la cheffe du Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) indique qu’aucun canton ne dispose de données précises sur cette problématique. Selon le postulat qui estime que 8 % des individus âgés de 10 à 15 ans sont proches aidants, 4400 jeunes seraient concernés dans le canton de Vaud. S’agissant de la tranche d’âge allant de 16 à 25 ans, le nombre de personnes s’élève à environ 14’000. Le phénomène est difficile à appréhender chez les jeunes, contrairement aux adultes, qui disposent d’une plus grande visibilité grâce aux associations de soutien aux proches aidants. Néanmoins, certaines mesures ont déjà été développées pour approcher cette population. Ainsi, le canton dispose d’un programme de soutien et propose des subventions aux organismes qui offrent des prestations d’information, de relève professionnelle, de présence de bénévoles à domicile, d’accompagnement ou encore de soutien psychologique. Un certain nombre de campagnes d’information sont également menées. 

Concernant les demandes du postulat, avant de reconnaître le statut de proche aidant, la Confédération doit le définir juridiquement. Au sujet de la sensibilisation des professionnels concernés par cette problématique, un chapitre spécifique sur les jeunes proches aidants a été intégré dans une brochure d’information, laquelle contient à cet égard des définitions ainsi que des données sur les ressources existantes pour les personnes qui souhaitent se renseigner. La Fondation As’trame, qui effectue de la prévention et de l’intervention précoce auprès des familles, est subventionnée par le DSAS. Par ailleurs, cette même fondation et l’association Espace Proches sont en lien pour former et sensibiliser, entre autres, les jeunes proches aidants. La Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) finance 0,3 ETP des personnes proches aidantes au sein des soins infirmiers pédiatriques à domicile (SIPeD) de l’Association vaudoise d’aide et de soins à domicile (AVASAD). Le Canton s’est également impliqué dans le projet porté par la fondation Careum afin de nourrir la base de données relative aux jeunes proches aidants. Enfin, il est précisé que la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ) apporte également son soutien aux professionnels concernés. 

S’agissant de la communication, plusieurs événements se sont déroulés dans les quatre régions sanitaires du canton durant les dernières années pour thématiser la question des jeunes proches aidants. En outre, des plateformes web – ciao.ch et ontecoute.ch – ont été approchées et leurs subventions augmentées. La Haute école de la santé du canton de Vaud (HESAV) a aussi été contactée pour organiser un événement dans le cadre de la journée du 30 octobre 2023, avec des actions en cours pour toucher, en 2024, les centres d’apprentissage vaudois. 

Concernant la rencontre pluridisciplinaire annuelle, une première journée avec le réseau des partenaires concernés a été organisée en juin 2023. Toutefois, le monde de l’enseignement n’a pas été ciblé pour cette édition. Dès lors, si la commission et le Grand Conseil renvoient le postulat au Conseil d’Etat, celui-ci pourrait développer une stratégie plus spécifique dédiée aux jeunes proches aidants. Durant la discussion générale, différentes voix soulignent la nécessité de mieux mettre en lumière les situations complexes des jeunes proches aidants et de leur prodiguer un soutien conséquent du côté de l’Etat. Corollairement, il est également rappelé l’utilité d’une collaboration transversale entre les différents services étatiques, que ce soit au DSAS, à la DGEJ, ou encore au Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF). 

Actuellement, 7000 enfants bénéficient d’une aide sociale dans le canton. C’est pourquoi il est possible d’imaginer que nombre de familles connaissent une certaine précarité et que plusieurs de ces jeunes sont probablement proches aidants En outre, des témoignages provenant d’assistantes et assistants sociaux, qui se chargent de suivre les familles au bénéfice du Revenu d’insertion (RI), démontrent que cette problématique est très présente et s’accompagne fréquemment d’un risque de paupérisation. D’ailleurs, le programme FORJAD a été conçu pour répondre à des situations de ce type. Ces jeunes portent en effet un fardeau, ne manifestent souvent rien, et n’appellent pas à l’aide. Les professionnels en contact avec ces familles doivent par conséquent pouvoir disposer d’outils et d’un regard aiguisé sur cette problématique afin de les aider à surmonter leurs difficultés. Cela représente toutefois un travail immense et les ressources dédiées sont limitées. C’est pourquoi il vaut donc la peine d’investir dans ce domaine. En conclusion, la commission recommande au Grand Conseil de prendre en considération ce postulat à l’unanimité des membres présents et de le renvoyer au Conseil d’Etat. 

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

La discussion est ouverte. 

Mme Claire Attinger Doepper (SOC) —

Les jeunes proches aidants peuvent être définis comme des personnes qui apportent des soins, une aide ou un soutien à un parent qui souffre de maladie chronique, d’un handicap, d’une faiblesse ou encore d’une dépendance. C’est dire si la lourdeur de la tâche est conséquente et mérite notre attention. Cette charge importante, notamment sur le plan psychologique, physique et développemental, a un impact sur la disponibilité de ces jeunes à penser à eux, à leur avenir, à créer un réseau d’amis, à choisir une profession, en d’autres termes, à vivre et à construire leur vie, le temps à disposition étant devenu si restreint. En plus, elle crée de la vulnérabilité en raison de leur âge, mais aussi de la honte qui pèse sur leurs épaules et qu’ils ne savent pas ni auprès de qui exprimer. Ainsi, faire suivre ce postulat au Conseil d’Etat revient à encourager la concertation avec les autres départements et permettre d’établir un état des lieux, des connaissances liées à la problématique, d’étudier les implications et les impacts financiers et renforcer la détection qui, vous en conviendrez, pour cette population si jeune, a toute son importance. Par conséquent, je vous remercie de soutenir le renvoi de ce postulat au Conseil d’Etat. 

Mme Nathalie Jaccard (VER) —

Bien que M. le président de commission les ait évoqués, je me permets de rappeler mes intérêts. Je suis municipale à Renens, notamment en charge de la jeunesse et des affaires scolaires, et j’avais participé à l’émission « Temps présent », diffusée en février 2024, traitant de cette problématique. Soutenir le renvoi de ce postulat est primordial, car il aborde une réalité humaine et sociale aussi préoccupante qu’invisible : celle des enfants et jeunes qui assument le rôle de proche aidant. 

Pour mémoire, en Suisse, on estime que 8 % des enfants de 10 à 15 ans soutiennent un parent ou un proche atteint de maladie chronique, de handicap ou de dépendance. Dans notre canton, cela représente des milliers de jeunes. Et pourtant, ils restent largement invisibles, ni vus ni entendus, et souvent non identifiés. Comme cela a été rappelé dans le rapport de commission, ces jeunes assument des tâches lourdes et régulières au détriment de leur vie sociale, comme les soins, le soutien moral, les tâches domestiques, l’accompagnement administratif, parfois même la traduction dans des familles migrantes. Ils portent, dans le silence, souvent avec honte, la charge d’un adulte, ce avec des conséquences évidentes, comme Mme Attinger l’a rappelé : fatigue, anxiété, culpabilité lorsque la maladie de leurs proches s’aggrave, ainsi qu’isolement, décrochage scolaire, santé souvent fragilisée, avenir compromis. 

Bien sûr, le Conseil d’Etat a engagé diverses actions pour soutenir les proches aidants, et je salue ses efforts : subventions à certaines associations, intégration de brochures d’informations, soutien ponctuel à divers dispositifs. Mais ces actions ne sont pas spécifiques aux enfants et aux jeunes. La part qui leur est réservée est diluée dans les aides globales. Elles ne sont pas coordonnées et aucun cadre stratégique spécifique n’a encore été défini, raison pour laquelle il est essentiel de posséder un cap clair, de procéder à un état des lieux, d’identifier les besoins, de coordonner les services, de renforcer la détection et de donner, enfin, une reconnaissance officielle à ces jeunes, alors que souvent eux-mêmes n’arrivent pas à mettre des mots sur leur statut. 

Ainsi, renvoyer ce postulat et permettre au Conseil d’Etat de travailler sur la thématique permettra de visibiliser ces jeunes qui portent un fardeau trop grand pour leur âge, qui s’effacent pour préserver leur famille au détriment de leur propre avenir, et qui ont souvent honte de leur statut – ce qui, vous en conviendrez, n’est pas normal. Pour toutes ces raisons, je vous invite, comme s’y est employée la commission, à renvoyer ce postulat au Conseil d’Etat. 

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

La discussion est close.

Le Grand Conseil prend le postulat en considération à l’unanimité.

Retour à l'ordre du jour

Partager la page

Sur les réseaux