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22_REP_250 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Sonya Butera et consorts au nom du groupe PS du Grand Conseil - Une résiliation résiliente (22_INT_168).

Séance du Grand Conseil du mardi 9 septembre 2025, point 15 de l'ordre du jour

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Sylvie Pittet Blanchette (SOC) —

Je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse assez complète. Ayant contacté notre ancienne présidente qui n’a pas souhaité s’exprimer, je reprends la main et partage quelques réflexions. 

Diverses causes de l’augmentation des résiliations de contrats d’apprentissage ont été exprimées dans cette réponse ; l’une évoque la détérioration globale de la santé mentale des jeunes à la suite du COVID. Certes, la pandémie a renforcé le manque de motivation des jeunes, mais les chiffres n’étaient déjà pas bons auparavant. La situation s’aggrave donc. En revanche, faire référence au niveau socioculturel des jeunes qui, chez nous, préfèrent les formations générales à l’apprentissage, ce qui, selon la réponse, tendrait à réduire dans la formation professionnelle le nombre de jeunes qui présentent de bonnes compétences scolaires, me rend perplexe. C’est comme découvrir que les élèves les moins scolaires partent en apprentissage. Ah bon ? Oyez, oyez ! Mais cela a toujours été le cas et il n’y a rien de nouveau sous le soleil ! La présidente de la Commission thématique de la formation, que je suis, restera attentive à ce point et ne manquera pas de faire le lien avec la révision de la Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO) dont vient de parler M. le conseiller d’Etat. 

Néanmoins, je salue la mise en place et le renforcement de certaines mesures. Je pense notamment à la diminution du ratio du nombre d’apprentis par commissaire, au renforcement de l’encadrement individuel spécialisé et encore à la sensibilisation à l’existence de soutien scolaire à travers l’appui scolaire aux apprentis (AppApp) ou le coaching d’apprentis (CoachApp). Nous notons actuellement une légère diminution de recours à ces services. Je l’observe en tant que présidente de la Commission Formation et emploi des jeunes de Lausanne-Région : notre participation à ce programme est fixée au prorata des élèves et il diminue. 

Je ne reviendrai pas sur le renforcement de l’orientation scolaire et sur les études de la Haute école fédérale en formation professionnelle (HEFP) qui proposent, entre autres, de mieux promouvoir le travail des conseillers aux apprentis auprès des entreprises. Toutefois, il me manque un élément concernant les questions de Mme Butera, qui concernent le renforcement du lien avec les familles. J’aurais souhaité que le département ait comme objectif de renforcer la compréhension, chez les parents, de notre système de formation si complexe et une meilleure connaissance des soutiens scolaires existants afin de leur permettre de mieux accompagner leurs enfants. Je suis persuadée qu’une partie de la diminution des ruptures de contrat passera par un renforcement des liens entre les entreprises formatrices, les écoles professionnelles, les commissaires et les familles. 

M. Stéphane Montangero (SOC) — Président-e

La discussion est ouverte.

Mme Muriel Thalmann (SOC) —

L’interpellation date de 2022, la réponse a été apportée en 2023 et nous la traitons maintenant, ce qui m’a permis d’aller consulter les statistiques les plus récentes. Le taux de résiliation des contrats d’apprentissage a augmenté. Pour la dernière cohorte analysée, entrée en 2019 et sortie en 2023, le taux de résiliation a atteint 25 %. Il y a donc une péjoration de la situation, d’où ma question : les mesures présentées dans la réponse à l’interpellation sont-elles efficaces ? 

M. Frédéric Borloz (C-DEF) — Conseiller-ère d’Etat

Je prends les questions à l’envers. Concernant la situation actuelle, il existe des vagues de résiliations en début d’apprentissage qui sont des changements d’options. C’est aussi un phénomène de société : les jeunes ont sans doute un peu moins le goût de terminer ce qu’ils commencent ; des erreurs de parcours sont détectées et, en début d’apprentissage, les changements sont plus nombreux. Je n’ai pas les statistiques en tête, car je ne les ai pas examinées, mais elles sont avérées. En revanche, nous surveillons les échecs, respectivement les ruptures par branche. Lorsque, dans une branche, les changements sont trop importants, nous intervenons pour examiner la situation. Y a-t-il des problèmes de formation sur le lieu de travail, dans les écoles, etc. ? Nous ne restons pas sans réponses face à ces questions. C’est essentiel. Nous examinons la situation branche par branche. Le lien avec les familles est central, également. L’école doit se rapprocher le plus possible des familles ; nous devons agir pour que les familles se rapprochent de l’école et nous devons faire preuve d’ouverture. C’est valable pour l’école obligatoire et postobligatoire, même si, la plupart du temps, nous avons à faire avec de jeunes majeurs beaucoup plus libres dans leur choix, leur décision et leur manière d’étudier. Cela dit, cela reste une préoccupation sur toutes nos tables de travail lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. 

M. Stéphane Montangero (SOC) — Président-e

La discussion est close. 

Ce point de l’ordre du jour est traité. 

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