25_POS_39 - Postulat Fabrice Moscheni et consorts - Pour une lutte efficiente contre l’absentéisme.
Séance du Grand Conseil du mardi 27 mai 2025, point 2.7 de l'ordre du jour
Texte déposé
Pour une lutte efficiente contre l’absentéisme
Les absences, lorsqu’elles sont injustifiées, induisent de multiples impacts négatifs. D’une part, elles induisent une dépense de personnel accrue car, pour un volume de travail donné, il faut plus de ressources humaines pour l’effectuer. D’autre part, elles induisent une surcharge de travail pour celles et ceux qui sont présents au travail. Ils doivent en effet palier l’absence de leurs collègues, effectuer leurs tâches et guider les éventuels remplaçants. Dans la durée, ceci peut induire des syndromes d’épuisement au travail. Finalement, il est aussi possible qu’une personne régulièrement absente, si elle n’y est pas conduite, mésestime la nécessité d’aller consulter un médecin pour valider qu’elle ne souffre pas d’une maladie chronique.
Datée du 12 novembre 2001, la LPers est la loi sur le personnel de l’Etat de Vaud et son règlement d’application est le règlement d’application est le RLPers.
Dans son article 59 b) de la RLPers, il est écrit que lorsqu’un collaborateur est malade ou victime d’un accident, un certificat médical est nécessaire si l’absence se prolonge au-delà de 3 jours, alors qu’un certificat n’est pas nécessaire si l’absence dure moins de 3 jours. Une absence injustifiée dure de fait au maximum 3 jours.
Le problème survient lorsque des absences injustifiées se répètent. En France, les fonctionnaires sont soumis à un délai de carence. Lors de chaque arrêt de travail, le collaborateur n’est rémunéré qu’à partir du 2e jour de congé de maladie.
Bien que ne voulant pas mettre en place une solution aussi contraignante que celle en place en France, Il semble néanmoins raisonnable de cadrer ces absences injustifiées. Une piste est que, par année calendaire, une limite maximum au nombre de ces absences soit imposée, par exemple, 3 cas d’absences (un cas pouvant aller 1 à 3 jours). Si cette limite est dépassée par un collaborateur et aussi longtemps que dure l’année calendaire, un certificat maladie devra être produit dès le premier jour d’une nouvelle absence.
Le présent postulat demande au Conseil d’Etat de présenter un rapport sur la manière avec laquelle il pourrait implanter une mesure quantifiée de limitation du nombre d’absences injustifiées dans le règlement d’application de la RLPers sur le modèle de ce qui est présenté ci-dessus.
Conclusion
Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures
Liste exhaustive des cosignataires
Signataire | Parti |
---|---|
Carole Dubois | PLR |
Nicolas Suter | PLR |
Aurélien Demaurex | V'L |
David Vogel | V'L |
Marc-Olivier Buffat | PLR |
Alain Cornamusaz | UDC |
Nicolas Bolay | UDC |
Nicole Rapin | PLR |
Jean-Daniel Carrard | PLR |
Maurice Neyroud | PLR |
Romain Belotti | UDC |
José Durussel | UDC |
Grégory Bovay | PLR |
Philippe Germain | PLR |
Nicolas Glauser | UDC |
Thierry Schneiter | PLR |
Jean-Rémy Chevalley | PLR |
Michael Demont | UDC |
Cédric Weissert | UDC |
Stéphane Jordan | UDC |
Jerome De Benedictis | V'L |
Philippe Jobin | UDC |
François Cardinaux | PLR |
Loïc Bardet | PLR |
Jean-Bernard Chevalley | UDC |
Pierre-Alain Favrod | UDC |
Guy Gaudard | PLR |
Jacques-André Haury | V'L |
Denis Dumartheray | UDC |
Georges Zünd | PLR |
Valentin Christe | UDC |
Jean-Luc Bezençon | PLR |
Florence Bettschart-Narbel | PLR |