10 ans d’actions et une nouvelle campagne, «parlons cash!»
Communiqué de presse
Publié le 16 novembre 2018
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Programme cantonal de prévention du surendettement
«PARLONS CASH!» C’est le nom de la nouvelle campagne de prévention du surendettement lancée aujourd’hui. Destinée tant aux jeunes qu’aux adultes, elle entend interroger notre rapport à l’argent en vidéo, sur les réseaux sociaux, ainsi que sur divers supports. Depuis 2008 déjà, cette problématique a pu être empoignée avec une volonté politique forte et des actions toujours plus nombreuses développées avec nos partenaires publics et privés. Dix ans après les premières actions, cela s’est ressenti à l’heure du bilan devant la presse et une centaine d’invités réunis symboliquement à l’École technique — École des métiers – Lausanne (ETML).
Un ours qui dévore un porte-monnaie, une carte de crédit brulée par les rayons du soleil, des situations loufoques ont été mises en scène pour un objectif très sérieux de prévention dans la nouvelle campagne de prévention du surendettement «Parlons CASH!». Dans deux vidéos et sur les visuels qui les accompagnent, le but conjoint des deux départements de la santé et de l’action sociale (DSAS) et de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) est d’éviter la perte de maîtrise de sa situation financière et l’endettement. Si les jeunes de moins de 25 ans ne sont pas plus endettés que les autres catégories d’âge, c’est bien au tournant de la majorité qu’une certaine vulnérabilité est présente. D’où le choix des vecteurs réseaux sociaux et vidéos. Mais la campagne ne vise pas que les jeunes et veut contribuer à briser le tabou social autour de l’argent. Les deux chefs des départements concernés, Cesla Amarelle et Pierre-Yves Maillard se sont d’ailleurs prêtés au jeu en répondant aux questions «Cash» d’élèves de l’ETML.
Des actions qui comptent
Au 0840 43 21 00, la permanence téléphonique reçoit plus de 1000 appels par année. Ce numéro gratuit et anonyme est la porte d’entrée principale dans le dispositif de prévention du canton. On y accède à des conseils pratiques et individuels en matière de gestion de dettes, dispensés par des professionnels. Au besoin, les personnes qui appellent sont orientées vers les services à même de les aider. Par ailleurs, plus de 11’000 élèves ont été sensibilisés à la problématique du surendettement et à la gestion de l’argent en général. Grâce à des partenaires publics et privés de qualité, grâce aux communes qui participent à la facture sociale, la prévention a pu se multiplier, se diversifier en dix ans d’activités. Brochures, spectacles, rencontres, débats, stands, activités dans le cadre scolaire et en dehors, la palette est très large.
Dix années d’histoire et des perspectives
De nouveaux projets sont déjà sur les rails, notamment dans l’école obligatoire, mais aussi dans l’extrascolaire et dans les HES. Enfin même si ce n’est pas de la prévention, il existe depuis 2015 un fonds de lutte contre la précarité. Il permet à certains ménages surendettés de trouver des solutions en bénéficiant d’un prêt de l’État. Les premiers résultats sont encourageants puisque les bénéficiaires respectent leurs engagements.
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Quelques chiffres en dix ans de prévention du surendettement
- Plus de 1000 appels par an depuis 2009
o 1426 appels en 2017
o 89 % des appelants sont endettés
o 66 % des appelants sont orientés vers un service spécialisé en désendettement
o 40 % des appelants ont connu la permanence via un·e assistant·e social·e
o 19 répondant·e·s, toutes et tous spécialistes du domaine - 1737 situations suivies par les partenaires en 2017
- 500 classes et 11’000 élèves du postobligatoire sensibilisés par des actions depuis 2008
- 80 % des personnes surendettées en Suisse ont contracté leur première dette avant 25 ans
Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud