Détenteurs de poules

Poules

Recommandations sanitaires

À Lausanne, la consommation d’œufs et de volailles est le scénario le plus exposant à la pollution aux dioxines dans les sols. Les dioxines se concentrent en effet dans les graisses animales. Des recommandations sanitaires en fonction du degré de pollution des sols ont été définies pour les détenteurs de poules et sont disponibles sur le guichet cartographique cantonal et la fiche des recommandations sanitaires (pdf, 402 Ko). Si vous êtes propriétaire privé d’un poulailler, il est recommandé de limiter la consommation à un œuf par personne et par semaine dans les classes I et II de pollution potentielle. Pour la classe III ou supérieure il est recommandé d’arrêter de consommer les œufs (se référer à la carte diffusée sur le guichet cartographique cantonal). La consommation des volailles élevées sur des terrains situés dans la classe I et supérieure n’est pas recommandée. La vente ou remise d’œufs ou de poulets est interdite.

Pour limiter l’accumulation de dioxines provenant du sol dans les volailles et leurs œufs, il est recommandé dans la mesure du possible de :

  • Nourrir les animaux hors sol ;
  • S’assurer d’une couverture végétale maximale ;
  • Éviter de donner des épluchures de légumes ayant été cultivés à l’intérieur du périmètre de pollution.

Information envoyée aux détenteurs privés de volailles

Un courrier (pdf, 1.92 Mo) a été envoyé aux détenteurs privés de volailles s’étant déclarés auprès de l’autorité vétérinaire.

  • Les personnes détenant des volailles ne s’étant pas déclarées auprès des autorités vétérinaires dans le périmètre indicatif de pollution sont appelées à confirmer par courrier électronique à la DGE, via l’adresse info.dioxine(at)vd.ch, qu’elles détiennent des volailles.
  • Les personnes ayant des connaissances possédant des volailles dans le périmètre indicatif de pollution qui n’auraient pas reçu ce courrier sont appelées à inviter ses connaissances à contacter la DGE via l’adresse info.dioxine(at)vd.ch.

Investigations

Pour les propriétaires de poulaillers privés désirant évaluer si les œufs de leur poulailler contiennent potentiellement des dioxines, il est plutôt recommandé d’effectuer des analyses de sols et de comparer les résultats aux recommandations (pour le détail des recommandations, voir le rapport Unisanté 2022 (pdf, 2.03 Mo)) que d’effectuer des analyses d’œufs. La mesure de la concentration en dioxines dans les œufs est onéreuse, complexe et seuls quelques laboratoires en Suisse peuvent la réaliser. De plus, les concentrations en dioxines dans les œufs varient dans le temps et d’une poule à l’autre, de sorte que l’interprétation des résultats n’est pas évidente.

Pour effectuer des analyses de sol, il est nécessaire de s’adresser à un spécialiste. La Société Suisse de Pédologie fournit sur son site Internet une liste de spécialistes. La répartition des coûts liés à cette pollution n’est pas encore tranchée et fait l’objet de discussions. Dès lors, en attendant que ces aspects soient éclaircis, le coût des analyses est à la charge des détenteurs. Il est donc nécessaire de conserver tous les justificatifs et les rapports (méthodes d’échantillonnage et analyses) pour pouvoir faire valoir des droits cas échéant. Par ailleurs, selon les art 6 LASP et 46 LPE, la copie des résultats d'analyse doit être transmise au Canton (mail : info.dioxine(at)vd.ch).

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