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Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC)

Département de la formation, de la jeunesse et de la culture

Après les élections du printemps, l'année 2017 pour le DFJC a été marquée par l'arrivée à sa tête de la conseillère d'Etat Cesla Amarelle. Elle succède à Anne-Catherine Lyon qui avait tenu le gouvernail du département durant 15 ans.

École obligatoire

Un large consensus a pu être trouvé dans le cadre du groupe de suivi de la Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO) autour de la modification de trois articles du règlement d’application de la LEO (RLEO), dans l’objectif de répondre aux problématiques identifiées comme les plus urgentes : maîtrise de classe en voie générale (VG), suivi des élèves en difficulté, système des options et complexité de leur évaluation. Les travaux de ce groupe se poursuivent pour rechercher des améliorations supplémentaires et tirer un bilan de ces premiers aménagements.

Sur le plan socio-pédagogique, un projet pilote a débuté dans six établissements scolaires qui se verront soutenus dans le développement de nouvelles prestations ou dans l’extension des prestations existantes. Par ailleurs, une évaluation des structures MATAS (modules d’activités temporaires et alternatives à la scolarité) a démarré en collaboration avec le Service de protection de la jeunesse (SPJ) portant notamment sur sa fréquentation et son fonctionnement.

Enfin l’année 2017 s’est achevée par la tenue d’une première Journée cantonale sur l’éducation numérique. Cette journée, organisée par un groupe de travail interservice du département, constitue une première étape d’une série d’actions visant notamment à analyser et développer les stratégies numériques en matière d’éducation dans l'école obligatoire.

École de la transition

L’année scolaire 2017-2018 voit la finalisation du programme lancé en 2015 visant la mise en œuvre sur l’ensemble des sept sites de l’EdT d’une offre personnalisée selon les profils des jeunes. L’objectif de l’action est d’accélérer les transitions réussies vers des formations certifiantes. Sur le plan de la migration, et après le doublement de la capacité des classes d’accueil en 2016, plusieurs établissements d’enseignement professionnel (CEPM, COFOP, CPNV, EPCL, ERACOM) ont mis en place cette année des cours d’appui en français langue étrangère (FLE). Ces évolutions s’inscrivent dans le cadre d’une réflexion continue sur l’optimisation des mesures d’accueil et de transition destinées aux primo-arrivants allophones.

Enseignement gymnasial

Anciennement rattaché au Centre d’enseignement postobligatoire de l’Ouest lausannois (CEOL), le site de Provence est devenu début juillet le Gymnase Provence, onzième gymnase du canton. Par ailleurs, la Direction générale de l’enseignement postobligatoire (DGEP) a initié en 2017 plusieurs chantiers concernant la garantie à long terme de l’accès sans examen aux hautes écoles avec une maturité gymnasiale ainsi que sur la place de l’informatique au niveau postobligatoire. Quant aux enseignants des gymnases vaudois, ils ont la possibilité depuis la rentrée d’automne 2017 d’effectuer un stage scientifique à l’Université de Lausanne (UNIL), une collaboration existant déjà avec l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) depuis 2016. Enfin, la DGEP a poursuivi le développement des maturités gymnasiales bilingues français-allemand, français-anglais et français-italien. Durant l’année scolaire 2016-2017, 292 gymnasiens ont ainsi pu bénéficier d’une année de formation en immersion en Suisse ou à l’étranger.

Formation professionnelle

La DGEP a poursuivi le renforcement de la bonne gestion des établissements de formation professionnelle par la mise en œuvre, entre 2017 et 2019, du Programme de Gestion Informatisée Scolaire pour la formation professionnelle (GIS-FP). Sur un autre plan, la DGEP a été désignée par le Conseil d’Etat pour mener la mise en œuvre initiale, jusqu’en 2020, de la nouvelle Loi fédérale sur la formation continue (LFCo) entrée en vigueur le 1er janvier 2017. En matière d’ingénierie de la formation, plusieurs projets ont été pérennisés s’agissant notamment du suivi du cadre de certification et des examens (SUCCES) et du renforcement de l’accès à la maturité professionnelle (MAD). Enfin, sous le nom des « Quatre saisons de l’apprentissage », plusieurs actions de promotion de la formation professionnelle ont été reconduites tout au long de l’année 2017, en partenariat avec les organisations du monde du travail, visant à stimuler l’orientation et la création de places d’apprentissage.

Enseignement supérieur

Pour le secteur de l’enseignement supérieur, 2017 a permis de franchir diverses étapes tant dans des projets d’infrastructures que sur un plan législatif: développement notamment du Campus Santé et du projet de bâtiment Sciences de la vie, respectivement prévus pour 2022 et 2024, mais également une mise en consultation d’un avant-projet de loi sur la protection des titres et une révision de la Loi sur la Haute école pédagogique (LHEP). Au niveau stratégique, le processus d’élaboration des plans stratégiques 2017-2022 de l’UNIL et de la HEP ont démarré, alors que la Convention d’objectifs quadriennale 2017-2020 entre les cantons partenaires et la HES-SO a été conclue et est entrée en vigueur. De plus, le 3 octobre 2017 a été un grand jour pour la science suisse et spécialement pour l’UNIL, avec la désignation comme co-lauréat du Nobel de chimie du chercheur vaudois Jacques Dubochet, pour ses travaux sur la cryo-microscopie électronique

Soutiens et appuis à la formation

L’année 2017 a été marquée par les préparatifs de la future mise en œuvre de la nouvelle Loi sur la pédagogie spécialisée, adoptée en 2016. Un projet pilote a été conduit dans plusieurs établissements, livrant son lot d’enseignements sur les bonnes pratiques et les pièges à éviter. La délivrance des prestations d’orientation sur quatre régions, pour mieux coller à la carte scolaire, a été une priorité. En même temps, le Service de l'enseignement spécialisé et de l'appui à la formation (SESAF) a fait mûrir le projet de loi sur l’orientation professionnelle, de sorte que son adoption par le Grand Conseil soit possible en 2018.

Jeunesse

Le Canton de Vaud s'est doté en mai 2017 de lignes directrices pour sa politique cantonale de l'enfance et de la jeunesse. Les objectifs sont de favoriser pour les enfants et les jeunes l'équité des chances, un développement harmonieux, une protection adéquate et une implication dans la vie en société. Une commission présidée par le SPJ et composée d'un représentant d'une quinzaine de directions générales, services et offices concernés a été créée pour conduire cette politique coordonnée, ce qui constitue une première. En 2017, le nombre total d'enfants suivis par les Offices régionaux de protection des mineurs (ORPM) a augmenté de 38% depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur la protection des mineurs en 2005. Le SPJ a reçu 230 mandats d'évaluation, concernant 334 enfants, dans le cadre de procédure de divorce, séparation ou fixation du droit de visites. Quelques 6’800 dossiers ont été suivis en 2017 au titre des interventions socio-éducatives décidées par les ORPM.

Culture

Après l’organisation par le canton d’une troisième édition des Assises de la culture fin janvier portant sur les programmes de soutien et les coopérations à divers niveaux (intercommunal, intercantonal, supra-régional, voire international), le Canton et la Ville de Lausanne ont mis sur pied les premières Assises de l’édition vaudoise en septembre afin de mieux cerner les enjeux du domaine et élaborer un plan d’action pertinent.

Six conventions de subventionnement ont été signées avec des institutions culturelles majeures. La moitié était des renouvellements (Ensemble Vocal de Lausanne, Orchestre de Chambre de Lausanne et Théâtre du Jorat), et l’autre moitié de nouvelles conventions (Casino Théâtre de Rolle, Fondation Vevey ville d’image et Théâtre Kléber Méleau à Renens).

En ce qui concerne les musées, le Grand Conseil a adopté le crédit d'ouvrage relatif au projet architectural appelé à abriter le Musée de l’Elysée et le mudac sur le site de PLATEFORME 10. La mise en fonction de l’édifice est prévue en 2021. Une convention est par ailleurs venu formaliser les nombreuses et riches collaborations entre les institutions patrimoniales cantonales et l’UNIL.

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