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Divers

Scarabée japonais

Scarabées japonais adultes et dégâts sur feuilles

1. Scarabées japonais adultes et dégâts sur feuilles – ©

Parco Ticino - ente.parcoticino.it/popillia-japonica-cosa-fare/

Généralité et contexte

Statut

Classé comme organisme de quarantaine prioritaire dans l’Union européenne et en Suisse, le scarabée japonais est soumis à annonce et lutte obligatoire sur le territoire : toute suspicion de présence doit être signalée à l’Inspectorat phytosanitaire.
Plus un organisme de quarantaine est détecté tôt et plus grandes sont les chances d’empêcher qu’il ne s’installe et ne cause d’importants dégâts.

Problématique

Le scarabée japonais est particulièrement vorace et polyphage : il s’attaque à près de 400 espèces de plantes cultivées, sauvages et ornementales : vigne, arbres fruitiers, maïs, soja, baies, rosiers, érables etc.

Les adultes se nourrissent aussi bien des feuilles que des fleurs et des fruits des plantes. Les larves, qui se développent dans le sol, se nourrissent principalement de racines de graminées dans les surfaces herbagères (jardins privés et parcs publics, terrains de sport, campings, prés, etc). Selon leur nombre, ils peuvent provoquer de gros dégâts.

Le scarabée adulte est actif de juin à août. Il pond ses œufs fin juillet / début août dans des sols assez humides (pelouse arrosée par exemple). Les larves se nourrissent de racines de graminées d’octobre à mai

Propagation

Bien que l’adulte puisse voler sur quelques kilomètres, le scarabée japonais se propage également par les moyens de transport de marchandises et de passagers (trains / camions/ voitures) ou par des mouvements de matériel végétal infesté (larves dans terre et sur plantes).

Description

Le scarabée japonais est reconnaissable aux particularités suivantes :

Description

Situation en Europe, en Suisse et dans le canton de Vaud

Le scarabée japonais a été observé pour la première fois en Europe dans les années 70 aux Açores (Portugal). En 2014, il est signalé en Italie du Nord (Lombardie). Depuis 2017, il est présent en Suisse (sud du Tessin) où sa propagation se poursuit. Ailleurs en Suisse, quelques individus isolés avaient jusqu’alors été ponctuellement détectés dans les cantons BL, BS, SO et GR (transport probable par l’homme via voies routières ou ferroviaires). En 2023, des foyers ont été détectés dans les cantons ZH et VS.

Depuis 2018, des pièges sont installé dans canton de Vaud afin de détecter toute installation du scarabée japonais. Ces pièges ont été installés dans des lieux sensibles comme les aires d’autoroute, les campings, les centres de jardinage et les gares de triage.

En 2025, les premiers individus sont capturés sur plusieurs aires d’autoroute du canton.  Selon la fréquence et le nombre de capture, des mesures spécifiques ont été décidées par une décision de portée générale sur les zones touchées du canton. Elles visent à détruire les larves et empêcher la dispersion de l’insecte par des mesures de lutte ciblées.

Carte - Zone foyer et zone tampon (pdf, 2.82 Mo)

Carte - Zone foyer et zone tampon

Quelles sont les mesures concrètes ?

Flyer application des mesures (pdf, 472 Ko)

Questions courantes

Comment organiser le déplacement des déchets organiques des particuliers ?

Tableau

Les mesures à mettre en place sont à choix :

1. Stocker les déchets organiques entre le 1 juin et le 30 septembre dans le foyer ou la zone tampon et les déplacer entre le 1 octobre et 31 mai

OU

2. Broyer les déchets organiques (taille < 5cm) et les déplacer recouvert d’une couche de protection (maillage < 5mm)

Le compost produit par le centre de traitement des déchets organiques peut ensuite être librement déplacé s’il est traité par une installation à température contrôlée et système de criblage.

Qui informe les chantiers des mesures ?

La DGAV ne possèdent pas d’informations détaillées sur les chantiers en cours. Les mandataires sont tenus de s’informer depuis la feuille des avis officiels et informer les prestataires.
De plus, les communes peuvent informer les chantiers grâce aux permis de construire délivrés.

Qui informe les exploitations agricoles ?

Un courrier sera prochainement transmis aux exploitants agricoles pour les informer de la situation dans le canton et des mesures à respecter.

Qui informe les professionnels de la branche ?

La DGAV essaie de communiquer au maximum sur la situation et les mesures à respecter par courrier, par courriel et par les médias locaux. Le Service phytosanitaire fédéral informe les entreprises agréées (entreprise inscrite au système de passeport phytosanitaire).
Si vous pensez que votre branche de métier a été oublié par les communications, vous pouvez nous en faire part à popillia.dgav(at)vd.ch

Pour combien de temps ces mesures seront en places ?

Le canton met en place un suivi de l’efficacité des mesures sur plusieurs années :

  1. Plus aucun scarabée japonais n’est observé : Les mesures peuvent être levées.
  2. La population de scarabée japonais est stable. Les mesures actuelles restent en places
  3. La population de scarabée japonais augmente : des mesures complémentaires peuvent être prise.

Comment gérer le nettoyage des véhicules ou matériel de travail du sol ?

Les véhicules ou matériel doivent être nettoyé uniquement lors de la sortie du foyer ou de la zone tampon. Nous vous conseillons de conserver les véhicules ou matériel durant toute la durée de l’intervention dans la zone concernée pour réduire le nombre de nettoyage nécessaire. Le nettoyage concerne uniquement la partie de l’outil ou véhicule ayant des résidus de terre.

Annoncer une détection : Que faire en cas de suspicion ?

La vigilance et les signalements par la population sont de première importance dans la surveillance du territoire contre le scarabée japonais.

Merci de suivre la présente marche à suivre en cas de découverte d’un scarabée suspect :

1. Capturer l’insecte et l’enfermer dans un bocal.
2. Attention aux confusions possibles : comparer s’il ne s’agit pas d’une espèce proche (voir au verso).
3. Si le doute persiste, placer l’insecte au congélateur au moins 2 heures.
4. Prendre plusieurs photos de l’insecte mort (côtés et dos).
5. Faire votre annonce sur votre portable par le QR-code ou via l’URL.

Via QR-Code

QR Code

Via URL

Faire une annonce de détection via l’ordinateur (pas de téléchargement de photos possibles)

Il est possible de nous envoyer des photos séparément au formulaire via l’adresse mail suivante : popillia.dgav(at)vd.ch

Merci d’envoyer vos signalements avec photos ! Nous ne pouvons pas traiter les signalements sans support visuel ou sur la seule base de dommages sur plantes.

Si vous n’avez pas pu capturer et photographier l’insecte suspect, nous vous invitons à maintenir la vigilance aux environs du lieu de découverte et à nous recontacter si vous capturez / photographiez un autre spécimen.

Votre contact à l’Inspectorat phytosanitaire :

Mail : popillia.dgav(at)vd.ch

Document supplémentaire

Fiches à télécharger :

Informations complémentaires :

Crédit images :

1.Scarabées japonais adultes et dégâts sur feuilles – © Parco Ticino. https://ente.parcoticino.it/popillia-japonica-cosa-fare/

2. Scarabée japonais adulte avec échelle pièce de 5 centimes © Canton Tessin, Section Agriculture, Service phytosanitaire.Scheda informativa tecnica, 2021.

3. Scarabée japonais adulte. © République et Canton du Tessin

Xylella fastidiosa

Xylella fastidiosa
Photographe: Alfred Kläy OFAG

La bactérie Xylella fastidiosa est originaire d’Amérique et provoque l’une des maladies végétales les plus dangereuses au monde. Son spectre d’hôtes comprend plus de 360 espèces végétales, dont la vigne, les fruits à noyau et les olives. La bactérie peut provoquer le flétrissement de la plante hôte et même son dépérissement. Localement, elle se propage par le biais de cicadelles agissant comme vecteurs, en particulier en Europe par le biais de la cicadelle écumeuse indigène (Philaenus spumarius). Sur de longues distances, la bactérie se propage notamment par le biais de matériel végétal infecté. Elle a été détectée pour la première fois en 2013 en Italie, en 2016 en Espagne et en 2019 au Portugal. En 2015, des plants de caféiers infestés par X. fastidiosa ont été importés d’Amérique centrale et ont été immédiatement détruits. Les mesures les plus efficaces sont de nature préventive, afin d’éviter l’introduction de la bactérie.

En Suisse, la bactérie X. fastidiosa est surveillée visuellement dans le cadre de la surveillance du territoire par les services cantonaux compétents, généralement les services phytosanitaires, dans les vergers de fruits à noyau et sur les oliviers, et dans les lieux à risque d’introduction, à l’aide de pièges jaunes pour le vecteur (Philaenus spumarius). La prévention sous forme d'empêchement de l'introduction est cruciale. D'une part en raison des symptômes et des conséquences pour les cultures, d'autre part parce qu'il n'existe aucun moyen de lutte chimique ou biologique pour les plantes infestées. De plus, de nombreuses plantes hôtes ne présentent pas de symptômes, ce qui favorise la propagation de la bactérie. Il est donc très important que la bactérie ne s'installe pas dans la végétation naturelle, car celle-ci servirait alors de foyer d'infection permanent pour les plantes cultivées. C'est pourquoi une mesure a été prise : depuis 2016, toutes les plantes hôtes de X. fastidiosa (espèces végétales chez lesquelles une infestation a été constatée en Europe) sont soumises à un passeport phytosanitaire en Suisse et dans l'UE. Source: Agroscope

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