La Direction générale de la santé (DGS) est l'autorité de santé cantonale. Elle est responsable de la couverture des besoins de santé de la population. Pour ce faire, elle évalue les besoins actuels et futurs en matière de prévention et de soins.
Le rôle de la Direction générale de la santé est de:
développer la politique de santé, soutenir le processus de mise en œuvre, évaluer régulièrement sa pertinence et élaborer voire adapter le cadre législatif et réglementaire,
prévenir l'altération de l'état de santé de la population par des mesures appropriées,
protéger les populations des menaces sanitaires,
organiser l’offre en soins afin de garantir des prestations universelles et adaptées aux personnes avec besoins particuliers,
garantir l’égalité d’accès au système de santé,
veiller à l'aptitude des prestataires de soins et à la qualité et à la sécurité des pratiques de soins,
mobiliser et coordonner les partenaires,
ajuster les dépenses globales de la santé aux contraintes économiques, allouer les ressources en fonction des objectifs visés et gérer les subventions,
mettre à disposition des autorités politiques et de la communauté sanitaire les informations nécessaires à la compréhension des enjeux de la politique de santé.
Le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) soutient depuis 2022 une étude à long terme pour mieux connaître et suivre les besoins des professionnelles et professionnels de santé qui travaillent dans le Canton. La participation du plus grand nombre est vivement encouragée. Appelé SCOHPICA, le projet vise à les suivre sur le long terme de manière à mieux comprendre leurs trajectoires et les facteurs qui affectent leur bien-être et leur intention de rester dans la profession. Ce projet d’envergure nationale bénéficie aussi du soutien de nombreux acteurs du système de santé suisse et a reçu le prix AllianzQ2024 de l’innovation. Il concerne l’ensemble des personnes exerçant une profession de santé en contact avec les patients.
Chaque année, d’octobre à mars, quelque 3000 enfants de moins de 12 mois sont hospitalisés en Suisse en raison d’une bronchiolite. Cette infection des voies respiratoires est le plus souvent due à un virus, le virus respiratoire syncitial (VRS), qui peut entraîner des complications graves touchant les enfants de moins de 1 an, et plus particulièrement les bébés de moins de 3 mois. Dès octobre 2024, un traitement préventif, le Nirsevimab (Beyfortus®), qui permet d’immuniser les tout-petits contre le VRS, sera proposé dans les maternités et chez les pédiatres du Canton.
Le Département de la santé et de l’action sociale soutient la semaine d’action pour la sécurité des patients 2024 qui a lieu du 16 au 20 septembre sur le thème « Diagnostic, une affaire d’équipe ». C’est l’occasion de rappeler qu’un bon diagnostic améliore la qualité des soins et que les patientes et patients font partie de l’équipe. Comment faire pour être pleinement acteur de sa prise en charge ? Voici quelques pistes pour les patients et patients :
Fournir une bonne information sur les droits et devoirs des patients permet de renforcer la relation qui lie le patient aux professionnels de la santé et d’améliorer ainsi la qualité des soins prescrits. La réédition 2024 de la brochure « L’essentiel sur les droits des patients » constitue un évènement qui mérite d’être souligné.
Véritable radiographie de l’état de santé physique et psychique des Vaudoises et Vaudois, le 5ème Rapport de base sur la santé vient de paraître. Il est réalisé par l’Obsan pour le canton de Vaud. Si l’état de santé global de la population reste bon, plusieurs enjeux émergents ou en augmentation témoignent de l’évolution sociétale et environnementale. C’est le cas par exemple des questions de santé mentale, d’addiction à internet, d’adaptation aux changements climatiques ou des disparités socio-démographiques. Le Département de la santé et de l’action sociale considère prioritaires le maintien en santé de chaque Vaudoise et Vaudois ainsi que l’équité en matière d’accessibilité aux prestations et intègre ces données dans ses politiques socio-sanitaires.
Le monitorage statistique du système de santé permet de produire une information fiable et de qualité, essentielle pour analyser, évaluer, planifier et appuyer les prises de décision. En effet, le système de santé doit faire face à des enjeux importants et nouveaux, tels que l’évolution démographique, la transition épidémiologique, l’évolution technologique, la croissance des coûts, voire la gestion d’une crise sanitaire majeure.
Dans un système socio-sanitaire interconnecté où s’engagent au quotidien de nombreux acteurs professionnels, publics et particuliers, le risque existe pour les patientes et patients de voir leur prise en charge fragmentée entre les différents spécialistes. C'est particulièrement le cas lors de maladies chroniques, de problématiques de santé complexes ou de précarité sociale, de transferts entre les structures sociales et/ou de soins. Le DSAS fait de la lutte contre le fractionnement du système une priorité, promeut la collaboration et la coopération entre toutes les parties et considère l’interprofessionnalité comme essentielle à la qualité des soins, à la sécurité des usagers et à l’utilisation appropriée des ressources. CoSAC est un programme de coordination des soins et de l’aide dans la communauté, c’est-à-dire au plus près des lieux de vie des Vaudoises et Vaudois. Deux des clés du programme résident dans l’articulation entre santé et social ainsi que dans l’implication des usagères et usagers et de leurs proches.
La Journée internationale des soins infirmiers est célébrée chaque 12 mai. Pour mettre en lumière une profession au cœur du système de santé, le DSAS, avec ses partenaires, met sur pied, depuis 2023, une manifestation à l’échelle du canton. En parallèle et dans le sillage de l’initiative pour des soins infirmiers forts, le DSAS a lancé une démarche commune globale nommée Programme cantonal InvestPro pour élaborer des mesures d’amélioration des conditions de travail, de la formation et de la relève.
Pour lutter contre la pénurie de personnel, soutenir la relève et renforcer l'attractivité des professions de soins et de santé, le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) et le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF) ont lancé le programme InvestPro, avec l’ensemble des partenaires concernés. Objectifs : assurer la promotion de ces filières professionnelles, développer l’offre de formation, renforcer l’attractivité et améliorer les conditions de travail pour fidéliser le personnel en poste. Le 29 janvier 2024, les chefs des deux Départements concernés ont présenté les mesures concrètes décidées par le Conseil d’Etat, et qui ont été élaborées avec les acteurs du terrain. Elles doivent maintenant être traduites dans un décret qui précisera les modalités de leur mise en œuvre. Elles seront présentées au Grand Conseil sans doute au printemps 2024.
Dans un contexte très dynamique et évolutif aussi bien à l’échelle du canton que du pays, la culture qualité est aujourd’hui dans l’ADN de tous les projets du DSAS, qu’il s’agisse du volet santé ou social.
Directeur général de la Direction générale de la santé
La Direction générale de la santé s'est dotée de compétences expertes étendues afin de répondre aux défis majeurs de santé publique. Elle est composée de :
La Direction hôpitaux (DH), dirigée par Laurence Boland
La Direction santé communautaire (DSC), dirigée par Sandra Gaillard Desmedt
La Direction urgences et préparation aux crises (DUPC), dirigée parJulie Legault
Six cantons romands (Berne, Fribourg, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud) se sont alliés pour lancer une brochure sur les droits des patients. En savoir plus sur les droits des patients et brochures dans les langues de la migration.
Le site www.infosan.vd.ch, géré par la DGS, propose plusieurs publications portant sur la démographie, l’état de santé de la population, la structure du système sanitaire vaudois, ses activités ou encore les coûts de la santé. Les chiffres clés proposent un panorama annuel du système de santé vaudois.
En cas d’arrêt cardiaque, la rapidité de la prise en charge est primordiale. Chaque minute qui s’écoule sans gestes qui sauvent diminue les chances de survie de 10 % environ. Actuellement, seule 1 personne sur 20 survit. L’État de Vaud a mis en place un réseau de First Responders, des secouristes bénévoles qui interviennent sur l’ensemble du territoire afin de dispenser les premiers gestes de réanimation. En savoir plus sur les First Responders ,
Une canicule est une vague de chaleur qui est susceptible d'entraîner des conséquences graves pour la santé, y compris la mort, en particulier chez les personnes vulnérables. Depuis 2009, l’Etat de Vaud dispose d’un plan canicule cantonal. Il vise à protéger la santé de la population des effets des vagues de chaleur, à limiter la surcharge du système sanitaire et à coordonner les différents acteurs appelés à intervenir dans ce type de situation. Comment protéger sa santé ? La DGS édite des flyers pour plusieurs groupes de population sur le site www.vd.ch/chaleur.
Le risque de piqûre de tiques est accru du printemps à l’automne. En Suisse les tiques transmettent plusieurs maladies. Nos publications sur www.vd.ch/tiques informent sur les moyens de s’en protéger.
Le moustique tigre fait partie des espèces envahissantes qui s'installent dans le canton en raison du changement climatique. Il est nuisible pour la santé et très désagréable. Une fois installé, il est difficile à déloger. Pour connaître les bons gestes et l'empêcher de nidifier, consultez www.vd.ch/moustique-tigre. Des outils de communication sont disponibles pour les partenaires, p.ex. les communes.
Rapport sur la politique de santé publique du canton de Vaud 2018 - 2022
Pour faire face aux défis actuels dans le domaine de la santé, huit champs d’action prioritaires ont été définis qui s’inscrivent dans le cadre du programme de législature du Conseil d'Etat. L’accent sera mis à la fois sur la promotion de santé, notamment en faveur des enfants et des jeunes, et sur le renforcement de la prise en charge dans la communauté. La question de qualité et de sécurité et le renforcement des compétences en santé sont également mis en avant.
Le plan de crise conjoint (PCC) est une forme de déclaration anticipée au service du rétablissement. Il est le fruit d’une démarche commune entre une personne concernée par un trouble psychique et/ou un problème d’addiction et un professionnel, voire un proche. Pour en savoir plus www.plandecriseconjoint.ch